#32088
bzo
Participant

impossible de résister à ce chant polyphonique de sensualité, de volupté, de lascivité qui s’élève de partout,
de mes milliards de cellules,
depuis la surface de ma peau, depuis mes ténèbres les plus profondes,
depuis mes os, depuis mon sang, depuis mes yeux, depuis mon cerveau,
de partout s’élève ce chant immémorial, cette communion intime, ce geyser de bonheur extatique de la chair,
ce geyser de bonheur extatique de l’esprit,
tout mon être tendu en un seul élan, toute ma chair vibrant sous les caresses,
sous les remontées des contractions, des ondes mâles injectées,
fleur de chair éclose, fleur de chair ouverte,
fleur de chair épanouie languidement

je me pâme, je n’en finis pas de me pâmer,
insatiablement, comme un tonneau des Danaïdes, je m’emplis de ce nectar tellement voluptueux,
il s’écoule de moi à flots, il entre en moi à flots,
flux divin, frottement inlassable de toutes mes cellules,
amour, amour torride, tes eaux m’emplissent, m’inondent

les contacts des génitaux avec les doigts rompent un équilibre subtil,
une trop massive injection d’ondes sexuelles mâles,
après il n’y a plus moyen de s’en débarrasser, c’est dans le circuit, on est alourdit
et même si le plaisir est immense,
il y aura un moment où on est obligé de s’arrêter
car on va vers l’éjaculation lentement mais sûrement

bon , il y a moyen de contrôler et puis de se donner avant beaucoup, beaucoup de plaisir
mais c’est frustrant au possible à un moment donné de s’arrêter,
hop on a atteint la hauteur limite, il faut redescendre, la carlingue peut pas monter plus haut
sinon elle va exploser

éjaculer tout seul dans son coin, c’est triste
et puis après il faut des jours pour recharger ses réserves sexuelles,
les frottements avec les cuisses, ces subtils enlacements, ne comportent pas ce problème,
on décolle lentement, progressivement, il faut plus de patience,
une extase voluptueuse comme hors du temps et de l’espace, s’installe peu à peu dans la chair
mais jamais mon sexe ne durcit sérieusement et me fait sentir qu’il aurait envie de lâcher un coup,
un équilibre subtil sur le fil du rasoir est maintenu,
on peut pomper pendant des heures si on veut, des ondes sexuelles mâles, de nos parties génitales
sans que cela soit aussi quelque part un mécanisme masturbatoire conduisant à la longue à l’éjaculation ,
obligeant de couper net notre vol