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Participant

Mon propos, n’est pas de stigmatiser d’un côté les cartésiens ou les rationnels et de l’autre les émotionnels ou les sensitifs. Mon propos est bien plutôt de souligner l’importance de la synergie stimulante entre le réflexif et le sensitif. l’un ne va pas sans l’autre. Bien sûr il y a des moments ou l’un doit s’effacer au profit de l’autre, mais ce ne sont que des moments.
La rationalité peut paraitre un frein, dans la pratique du massage prostatique. Pour moi, il n’en est rien. Ce qui freine est autre chose. Et pour moi seule une synergie entre une pratique réflexive ET une pratique corporelle vient éclairer les résistances nombreuses qui m’habite, qui nous habitent tous, sur ce chemin. Contrairement aux apparences, il ne faut pas croire que celui qui dès les premières expériences atteint le super O , ne rencontrera pas un jour des résistances.
Tous les témoignages convergent : c’est une expérience aux possibilités infinies. Par conséquent où se trouve le début, et où se trouve la fin ? Ou se trouve le haut, et où se trouve le bas ? Délimiter cet espace n’est pas le fruit d’un esprit rationnel, mais celui d’un esprit qui se complait dans ses résistances. Ce n’est pas notre cas, puisque nous sommes là.

Mais de quelles résistances s’agit-il ?

Elles sont de deux sortes :
1 : Les résistances de nature physiologique, celle qui sont irréversibles (ablation totale ou partielle de prostate) absence de sensation douloureuse, etc… et celle qui sont réversible par un travail de re-wiring.
2 : Les résistances de nature psychologiques : celles qui sont culturelles, commune à nous tous dans notre culture judéo chrétienne, et celle qui sont singulières, relatives à notre histoire, à notre tempérament.

On voit tout de suite que, à chaque sorte de résistance, physiologique ou psychologique, correspond respectivement le sensitif, et le réflexif. Or un déficit de l’un, peut parfaitement être compensé par un surinvestissement de l’autre. Ou un surinvestissement de l’un sera compensé par un appauvrissement de l’autre. L’objectif de la dynamique de synergie, dans le cadre de notre pratique prostatique n’est pas de verser dans le sensitif total, car cela génère un déséquilibre qui n’est pas productif, ni bien sûr, mais cela tout le monde l’a bien compris, dans un réflexif total. Il s’agit bien plutôt de trouver un équilibre, son équilibre.

Cela ne vous rappelle rien ? Moi ça me rappelle la symbolique du yin et du yang, qui est au cœur des philosophies orientales.

Bien à toi @andraneros