#32153
bzo
Participant

je continue mon petit bonhomme de chemin
mais j’ai réussi à découpler ma pratique de l’habitude que j’avais prise
de venir écrire ici après quasi chaque séance

l’impression de n’être qu’au début de quelque chose,
est devenue tellement présente, tellement omniprésente,
j’ai beau être submergé par un plaisir tellement riche et tellement varié à chaque fois,
j’ai aussi cette sensation de n’être qu’au début,
que je n’ai encore rien vu,
qu’on va voir ce qu’on va voir

ainsi va le plaisir, notre plaisir un peu spécial, un peu particulier,
les trésors qu’on a déterrés qui nous entraînent toujours plus loin,
que va-t-on découvrir à la fin?

comment expliquer l’ineffable?
l’ineffable volupté qui envahit mes cellules, l’ineffable félicité qui envahit mes cellules?

il n’est plus question de jouir, d’avoir des orgasmes ici,
il est juste question d’être là dans l’instant avec cette ineffable volupté,
cette ineffable douceur, cet ineffable frissonnement,
qui traversent toute ma chair, qui passent vague après vague dans tout mon être,

un kaléidoscope magique de sensations, une incandescence irradiante à son apogée,
je brûle comme la flamme d’une bougie,
mes mains caressent ce corps qui est le mien mais qui n’est pas le mien,
des seins qui sont les miens mais qui ne sont pas les miens,
des doigts que je glisse derrière, dans mon A-pussy,
mes entrailles en fusion

mes reins, ses reins, nos reins,
nos reins fusionnés, nos sexes fusionnés, son va et vient, mon va et vient
nos va et vient,
fusionnés

comme j’aime sentir la houle dans mon bassin,
toute cette houle masculine et toute cette houle féminine qui vont à la rencontre l’une de l’autre,
quelle danse joyeuse, quelle danse soyeuse,
je m’enfonce en tournoyant dans un puits de lascivité,
je suis pris au piège des mouvements d’un grand fauve,
je suis frotté de toutes parts par ses muscles si puissants, ses muscles si soyeux, en action, en mouvement,
quelle langueur dans chacun de ses gestes,
quelle tellurisme dans son souffle,
je suis pris dans son souffle, je roule, je roule,
je m’envole