#32332
bzo
Participant

bon, un nouveau réveillon approche,
temps de faire un petit bilan de cette première année en aneroless

je ne m’en lasse pas, chaque jour je pratique et souvent plusieurs heures
et je ne m’en lasse pas, tout du contraire,
ma pratique est devenu une sorte de compagnon intime de route,
compagnon intime dans mon quotidien

tout ce plaisir, toutes ces sensations,
c’est une façon de prendre mon pied dans l’instant bien sûr
mais aussi une façon de m’explorer, d’explorer mes ténèbres, de reculer mes limites,
d’éprouver souvent, d’arriver dans des états
qui semblent bien au-delà d’un simple plaisir sexuel,
j’ai l’impression parfois d’avoir des racines qui s’enfoncent jusqu’au plus profond du noyau terrestre
dans mes moments les plus intenses,
d’être comme un arbre de chair lié au sol, frémissant dans le vent,
que le murmure intemporel de la vie, que le langage de la nature, passe par moi aussi,
comme par les animaux, par les insectes, par les plantes

quatre façons désormais bien distinctes, bien séparées, dans mon bassin,
d’aller chercher mon plaisir,
techniquement tout cela commence à être bien au point et bien rodé

-en aneroless, mes bijoux de famille, seulement enlacées par mes cuisses
-en aneroless, mes bijoux de famille, touchés aussi par mes doigts
-avec masseur, mes bijoux de famille, sans les doigts
-avec masseur, mes bijoux de famille, avec les doigts

j’ai repris en fait le masseur hier
et j’ai décidé que désormais ce sera au moins une séance par semaine,
c’est trop bon,
même s’il n’y a pas la même qualité de sensations, pas la même richesse, pas la même variété,
qu’en aneroless,
néanmoins c’est une dosse massive de plaisir à chaque instant
et obtenue tellement plus facilement, avec tellement moins de concentration nécessaire,
tellement moins d’efforts nécessaire,
la technique aussi est beaucoup plus sommaire, moins compliquée,
bref en fait c’est très reposant,
cela change, pas besoin de grande oreille tendue vers l’intérieur,
juste se laisser aller et pousser le masseur en soi comme si on se pénétrait,
cela met de la variété,
et la variété, c’est toujours bon,
surtout pour quelqu’un comme moi qui pratique tous les jours
et souvent plusieurs heures

donc quatre façons de solliciter le plaisir,
que je garde désormais bien séparées,
j’ai essayé en long et en large de les mêler mais rien n’y fait, il n’y a pas moyen

enfin quand je dis qu’il n’y a pas moyen, on peut le faire bien sûr, rien ne l’interdit,
j’ai eu d’excellentes séances ainsi, délirant de plaisir
mais on va toujours se heurter à un plafond à un moment donné,
cette façon de faire à ses limites
et moi je ne veux que des pratiques où je ne sens aucune limite,
sans même parler des risques d’éjaculations si on persiste à partir d’un certain moment

la qualité des sensations de l’aneroless , ne peut être maintenue,
même si on prend soin de ne pas mêler mais d’alterner,
ainsi rester 15 minutes, avec les doigts touchant aux génitaux
puis continuer sans, rien qu’avec les cuisses,
on pourrait croire qu’on va retrouver toute la finesse et la richesse des sensations
comme si on n’avait jamais approché les doigts de nos parties durant la séance
mais cela n’est pas vrai

comment cela se fait?
eh bien les sensations, aussi éphémères qu’elles soient,
continuent de vivre en nous quelque part, elles vont former comme un humus,
c’est la tension sexuelle,
dès lors si pendant un quart d’heure vous vous êtes chipoté les couilles, le sexe avec la main,
eh bien votre tension sexuelle sera constitué en grande partie aussi de ces ondes éveillées dans ces moments
et vous aurez beau après ne plus les toucher qu’avec les cuisses,
vous ne retrouverez pas toute la sublime finesse, précision et richesse des sensations
comme quand on y va depuis le début rien qu’avec les cuisses

il faudra pour cela s’arrêter et laisser la tension sexuelle complètement s’éteindre en vous
avant de pouvoir reprendre rien qu’avec les cuisses, les contacts avec vos génitaux
pour retrouver toutes les caractéristiques que je décris un peu plus haut