c’est vraiment comme avoir des super-pouvoirs,
on est des x-men du plaisir en solitaire
assis à mon bureau, les pieds sur la table, mon peignoir s’entrouvre,
toute cette chair, hmmm, cela me donne des idées,
je mets la main sur un sein, j’en épouse la forme doucement, délicatement,
je bouge un peu la main, tâte les courbes, suit les contours,
je le cajole, agace la pointe,
elle durcit
je contracte les muscles autour de l’anus,
enfin, en fait, je ne sais même pas exactement ce que je contracte,
je contracte, c’est tout
je contracte, c’est tout et c’est parti,
c’est parti sur les chapeaux de roue,
je m’emplis, je m’emplis, je m’emplis,
quel festival,
je m’emplis de frissons, de vagues de chaleur, d’ondoiements de toutes sortes
je maintiens encore la contraction,
je presse même un peu plus fort, pas loin d’être à fond,
comme enfoncé jusqu’à la garde en moi-même,
dans mon A-pussy, mon cher A-pussy,
mon petit trou trou d’amour tout en muscles soyeux bougeant lascivement,
mon petit trou trou d’amour tout en petites pieuvres langoureuses
qui s’enroulent autour de tout ce qui passe
j’enlève les pieds de la table, je glisse trois doigts sous moi ,
je me soulève un peu, les dresse bien droit et me laisse retomber dessus,
ils s’enfoncent en moi sans ménagement,
je sens la chair avide, enflammée, s’écarter,
comme cela frotte, comme cela presse,
j’ai la sensation d’être empalé,
je commence à bouger, à monter et à descendre,
ces deux doigts sont remués en moi par les contractions, par les mouvements du bassin,
je les enveloppe amoureusement de tous les muscles de mon fondement,
ils semblent ne plus former qu’un,
tout mon bassin semble être un animal extraordinaire, un animal mutant,
ayant sa propre vie, exsudant toutes sortes de sensations comme d’un autre monde
je cambre les reins, la tête penchée en arrière,
j’ai un axe en moi, un axe chaud en moi,
je suis en train de danser autour, d’onduler autour,
de m’y accrocher amoureusement, de m’y frotter lascivement,
je le lèche avec les entrailles, je l’embrasse avec mes tripes,
je me serre tout contre, qu’il s’incruste, qu’il s’incruste!
je m’éloigne, je me rapproche,
je m’éloigne encore, je me rapproche encore,
qu’il s’enfonce toujours plus loin,
qu’il m’envahisse tout entier, qu’il y fasse son nid,
qu’il s’enterre en moi et ne ressorte plus jamais