#32685
bzo
Participant

en continuation…

ma situation actuelle est un peu paradoxale,
cet éloignement prolongé de l’acte sexuel avec d’autres
car j’ai eu une jeunesse très débridée,
génération post-hippies, amour libre parmi certains dont je faisais partie
amour à deux, à trois, à quatre et plus,
expériences bisexuelles

c’était une fête charnelle totalement libre de toute contrainte,
on couchait par-ci, par-là,
le Sida n’existait encore pas encore, le nombre de chaude-pisse que j’ai attrapé!

c’était encore une époque coincée du cul,
on avait pas encore offert en pâture à la jeunesse
le sexe comme une activité comme une autre,
on faisait l’amour n’importe quand, n’importe comment
mais il y avait tout de même une notion d’émerveillement,
une notion de se rapprocher au plus près les uns des autres,
une tentative de communion charnelle
qui planaient sur l’acte, je trouve,
ce n’était jamais banal, jamais machinal , même si de nombreuses fois répétés

le sexe s’est banalisé, la chair est devenu essentiellement triste (et vulgaire)
d’après ce que je vois ces dernières années