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Alors moi je ne suis pas un travailleur de fond comme @bzo, qui s’emploie à aller au plus profond de chaque pratique avant d’en découvrir une autre. Je n’ai pas cette application. Ma pratique repose plutôt sur l’alternance autour de plusieurs activités que je regrouperai en 6 pratiques différentes et complémentaires :

1) La classique, couché sur le dos avec aneros, mais comme je suis presque toujours à côté de ma femme, qui dors, il y a toujours une sorte de retenue, qui diminue peu à peu car ma femme accueille cela avec bienveillance, mais tout de même je me contrôle toujours un peu. La plupart du temps, je m’endors avec, mais je dors moins profondément, ça dépend de la taille du masseur utilisé et de ma sensibilité du moment.

2 ) La Pratique anerosless en couple, ou je me laisse aller dans les mains de ma femmes, qui me caresse le corps, et s’amuse à provoquer des contractions et des tremblements musculaires frénétiques. Ma femme n’est pas adepte de la pénétration, et moi le suis de moins en moins, mais cela ne m’empêche pas de lui donner du plaisir autrement.

3) La pratique des techniques de Mantak chia, que je maitrise de mieux en mieux, c’est-à-dire qu’il faut autant que possible maitriser l’éjaculation, et ne pas en avoir. En étant aussi proche que possible de l’éjaculation, le massage pénien conduit, s’il est pratiqué suffisamment longtemps, à des états de jouissance que je ne connaissais pas. La jouissance augmente par paliers, que l’on franchi successivement si il n’y a pas d’éjaculation. La plus grande difficulté, c’est de s’arrêter, tellement c’est bon. Sans éjaculation, cela génère une tension, une excitation permanente, qui une fois reportée sur le massage prostatique, (sans aucune stimulation pénienne) en décuple les effets. C’est une spirale infernale qui demande une certaine expérience pour en maitriser le bouillonnement, sinon, ça conduit à l’éjaculation, synonyme de réduction de la tension, mais aussi de perte d’énergie sexuelle. Apprendre à se maintenir dans cet état de tension ou l’énergie sexuelle est appréciée, conservée, et utilisée, c’est cela Mantak Chia.

4) La pratique en a-less au quotidien, dés que je suis un peu disponible, je me concentre sur mes sensations qui immédiatement apparaissent et se développent. Je pratique aussi le soir, avant de m’endormir, quand je sens que l’insertion d’un masseur n’est pas appropriée, ni désirée.

5) La pratique de la pénétration anale avec sex toy plus ou moins gros, qui permet d’aller viser avec précision le point P, presser dessus, masser, et aller et venir avec un Toy légèrement texturé, c’est divin.

6) Enfin, Elle a tendance à disparaitre de mon éventail de possibilités, mais je la met quand même dans la liste car elle a constitué une étape importante dans mon cheminement, et il est possible que j’y revienne de temps en temps : l’électrostimulation, avec patchs, masseurs conducteurs, et cordons. Sensations garanties, mais anesthésiantes, donc conte-productives. Il aurait fallu que j’investisse dans un autre appareil plus adapté et assez couteux, je n’ai jamais franchi le pas. Peut-être n’ai-je jamais su bien maitriser les réglages, mais j’ai tout de même obtenu des sensations puissantes, surtout avec le masseur prostatique en silicone conducteur.

Voilà, c’est à se demander si je ne suis pas accroc, jouisso-dépendant. Ce n’est pas mauvais pour la santé, sauf si ça devient une obsession qui empiète sur la vie professionnelle et familiale. Parfois, c’est un peu limite, mais jusqu’à présent ni ma famille ni mes collègues ne m’ont fait part d’un changement négatif dans mon comportement, parfois même le contraire.

Vous voyez, je suis un pratiquant multiple, du coup ça s’éparpille un peu au gré de mes envies. Les résultats obtenus dans le cadre d’une pratique font synergie avec les autres pratiques. C’est ce qui me fait avancer.

Je ne suis pas rentré dans le détail de chaque exercice, ce serait trop long, mais si cela intéresse, je pourrais détailler l’une ou l’autre.

Bises à tous !