ce matin je me suis éveillé assez tôt,
m’étant couché aussi plus tôt, vers minuit, étant mort de fatigue,
suis resté au lit, bien au chaud sous la couverture
et bien sûr assez vite des idées grivoises bien à moi, me sont venues,
m’ont assailli généreusement,
des titillements dans le fondement, mon A-pussy qui me grattouillait, qui me chatouillait,
bref je m’y suis mis avec gourmandise, je m’y suis avec délectation
ce fut une séance longue, une séance d’entraînement
pour reprendre le terme et le concept de notre cher @andraneros national
je suis toujours occupé avec la même chose en fait,
quand je remets en question encore certaines parties de ma pratique,
les contacts des mains avec les parties génitales
eh oui, encore, me direz-vous, la question n’est toujours pas réglée
et je la remettrai sur le tapis autant de temps qu’il le faudra
de quoi s’agit-il? plutôt qu’une explication technique laborieuse
qui essaie de décrire le problème pour la énième fois,
je vais user de quelque image
imaginez mon petit avion, mon petit monoplace pétaradant qui a décollé,
qui vole à 200 mètres d’altitude, aucun contact des doigts pour l’instant avec les parties,
la progression, le gain d’altitude est régulier, constant mais assez lent,
200 mètres, puis 210 puis 220 , etc
et toujours en moi, faisant partie du terreau de mes sensations,
celle d’un ciel illimité est au-dessus de moi
et que si je suis suffisamment patient et appliqué,
la progression peut n’avoir aucune limite,
220 mètres d’altitude pour l’instant
mais dans une demie heure je pourrai être à 2500 mètres
et dans une heure à 5000, etc
mais voilà que je perds patience, une brusque envie alors que je suis à 250 mètres,
de me retrouver soudainement à 2500 mètres,
mes doigts descendent, commencent à frotter mon pubis
et viennent se placer à la base de mon sexe flasque, contre la hampe
restent là en place, pressant et tirant un peu vers l’arrière
pour créer de la tension
je me mets à effectuer de lentes et vigoureuses contractions,
façon pénétration solide, engageant bien tout le bassin,
façon bûcheron attentionné mais bûcheron tout de même
là directement je me retrouve à 2500 mètres d’altitude,
euphorie généralisée dans le cockpit, je crie, je gémis , j’en peux plus,
cela va durer 10mn, 15 minutes
mais après une fois que je me suis habitué aux 2500 mètres d’altitude,
je cherche de nouveau à progresser vers le haut
et c’est là que cela va coincer,
je semble plafonner,
il y a bien des orgasmes, tout à fait délicieux et explosif
mais ce sont des soupapes qui sautent très momentanément,
après je retrouve plus ou moins la même altitude
qui semble aussi désormais et de plus en plus lourdement ressenti,
comme un plafond,
un plafond atteint
voilà , grosso modo,
comment je le vis
donc revenons-en à ce matin,
j’ai cherché une alternative viable,
j’ai trouvé une piste intéressante que j’explore depuis avec des résultats intéressants
je privilégie désormais totalement pour l’instant,
l’élan vital ,l’instinct animal, le moi animal, la spontanéité de la chair
j’ai déjà évoqué ce sujet, parfois très intensivement
mais je me rends compte que jusqu’ici,
ce n’est que momentanément que je le laissais prendre les commandes complètement,
la plupart du temps, j’étais en mode direction assistée,
le corps dirigeait l’action mais mon moi pensant veillait quelque part au grain
et reprenait régulièrement la direction des opérations pour changer ceci, pour changer cela
mais là, je lui ai laissé les commandes totalement, sans aucune interférence, même légère,
c’est assez fascinant à vivre dans l’instant,
comme si on bougeait sans aucune influence , même minime sur nos gestes, nos actions,
quand le moi pensant se remet un instant en activité,
j’ai l’impression d’être ballotté dans ma cabine, qu’autour de moi une machinerie
qui n’a pas besoin de moi, est en action
et je me laisse aller très rapidement à nouveau, juste à vivre mes sensations dans l’instant
et à suivre quelque part totalement fasciné
ce corps qui semble se mouvoir sans moi, qui semble s’activer sans moi,
n’en faire qu’à sa tête,
je le laisse faire ce qu’il veut,
il veut toucher le sexe, le presser, le frotter ou pas, il fait ce qu’il veut,
il est le patron, c’est lui le boss, je me suis soumis entièrement à sa volonté
pour l’instant, cela donne des résultats très excitants, très puissants
on va voir où cela me mène