#32878
Envole
Participant

Hello @bzo,
merci pour ton message,

c’est un petit miracle, cet organe

oui ! mais chez moi il n’est pas très évident à comprendre et à aborder (est-ce ma configuration transgenre ? je ne sais pas…J’avais déjà peu de testostérone même avant de m’assumer trans et de sciemment tenter de la diminuer…) ce qui m’incite à ne pas le voir comme un “point G du corps masculin” comme beaucoup le conçoivent, mais plutôt comme un genre de clitoris qu’il faut aller chercher et trouver dans ses retranchements…Mon point G personnel étant plus loin au fond du délicieux fourreau dont la nature m’a heureusement dotée, me permettant de vivre une sexualité plus féminine avant d’être opérée…

ce que tu devrai maintenant essayer, c’est obtenir de ce sexe qui ne te sert pas pendant tes séances en solitaire
des ondes sexuelles mâles
qui viendront encore plus combler la femme en toi, la femme qui prend du plaisir en toi,

Merci pour ton conseil ! Mais ce sexe qui ne me convient pas est aussi chez moi très peu actif. Ses érections sont très peu fréquentes, très courtes et peu développées (sauf action mécanique manuelle, ce qui ne m’intéresse plus…) En revanche les petits épisodes érectiles qu’il peut vivre me permettent de ressentir une délicieuse impression à l’endroit où mon vagin serait situé si j’étais née avec un corps de fille : les côtés de mon entrejambe profond sont très émoustillés par le fait de sentir cette grosseur à l’intérieur d’eux-mêmes. C’est comme si j’étais remplie par un vibromasseur naturel, portatif…Donc c’est comme ça que j’en jouis doucement, intérieurement, et j’avoue que c’est très agréable, surtout quand c’est combiné à des stimulations de mon vaginus, que j’obtiens de façon assez aisée par le truchement de mes seins et de mes tétons…Je sais c’est assez compliqué, mais ma libido fonctionne beaucoup sur le mode de la triangulation, une zone en activant une autre, puis une autre…
Quant aux “ondes mâles”, je n’en ressens jamais. En fait pour moi la sexualité mâle n’est qu’un travail, une besogne, je ne ressens aucun plaisir profond venu des zones érogènes mâles. L’érection a toujours été difficile à obtenir en particulier en présence d’autrui (ma féminité domine tout dans ces cas, je me sens totalement femme au lit, pas du tout homme, je n’ai aucun réflexe de sexualité masculine) et arriver au bout de la pénétration, par l’éjaculation, a aussi toujours été un travail assez intense pour moi, avec tout le temps la peur de ne pas pouvoir finir. Ce qui fait que le sexe comme homme a avant tout été source de stress pour moi. Depuis que je m’assume femme dans toutes mes dimensions, j’ai redécouvert le plaisir sans le stress, et c’est beaucoup beaucoup plus agréable.
Donc voilà…Encore une fois mon vécu est assez particulier…Mais je suis toujours ouverte à la discussion, sachant que ce que je peux ressentir n’est pas forcément aisé à comprendre pour tout un chacun.
Merci encore pour ce dialogue toujours très intéressant, riche et parsemé d’étoiles…
Beaucoup de plaisir à toi, à bientôt !!!
Naomi