#32895
bzo
Participant

belle séance de près d’une heure avec le masseur,
ma chère Carabosse et sa hampe vigoureuse, infatigable,
comme je l’aime cette hampe, en même temps bien dure et un peu flexible

faire appel à sa flexibilité, c’est immédiatement avec une réponse aussi de sa raideur
et vice et versa,
faire appel à sa raideur, c’est dans la foulée, goûter aussi à sa flexibilité,
leur combinaison, ah leur combinaison…

raideur qui devient légèrement flexible dès qu’on l’invoque avec un peu d’insistance,
c’est comme un gros roseau adulte qui se dresse fièrement,
le vent le presse, il résiste, il résiste mais il cède toujours aussi un peu,
voilà la hampe de Carabosse, c’est un gros roseau en silicone, têtu, peu collaboratif à première vue
mais qui sait se donner, qui sait offrir pour peu qu’on apprenne à s’en servir,
quel câlineur de chair, quel séducteur de prostate, mon g-rider

se ploie vaguement, se redresse vaguement,
on croit qu’on a rêvé,
flexibilité de rêve, raideur de rêve

et puis sa bosse, car si je l’ai intitulé Carabosse, ma petite fée du logis,
ce n’est pas pour rien, elle a une sacrée bosse,
une grosse tête d’Alien,
elle pivote en bout de course comme pas deux,
touchant au but, je la laisse pivoter, elle bascule ainsi systématiquement
du à la forme de cette grosse bosse qui lui sert de tête,
un gland d’Alien, un débusqueur de truffe, fouillant sans relâche

plus jamais je ne dirai de mal, je ne dénigrerai la pratique avec masseur,
non, non, non, je le promets solennellement,
c’est juste différent, juste différent et délicieux

ce contact physique contre la paroi,
bong, bong, bong, prostate, ouvre-toi, je cogne à la porte du grand plaisir,
je cogne à la porte du grand désir,
ouvrez-moi en grand ces battants, laissez-moi être entraîné par les flots

quels moments merveilleux, quels moments magiques,
je les chéris dans mon coeur,
mon âme est ravie, j’ai senti l’amour trembler dans tout mon être,
j’ai senti toutes les fibres de mon corps
être imbibées d’un nectar tellement riche, tellement apaisant,
que j’en tremble encore

déjà le désir s’empare à nouveau de moi car je suis insatiable,
je suis un tonneau des Danaïdes et plus rien ne reste en moi
sinon des traînées de plaisir dans ma mémoire,
que ces mains me caressent, que ce bassin ondule,
que ce sexe et ces couilles soient comme les pis d’une vache
et m’inondent d’un lait chaud, frissonnant, velouté
tandis que mes cuisses les traient inlassablement, collés à eux

c’était étonnant, les dix premières minutes, je n’ai pas du tout fait appel à mes parties génitales,
juste le masseur, ma prostate, mes mains et moi
puis j’ai resserré les jambes et mes cuisses ont commencé leur manège délicieux, envoûtant,
après une petite demie heure ainsi,
j’ai fait entrer mes doigts dans la danse aussi

ce fut absolument bouleversant, ce crescendo était parfait
et m’a touché jusqu’au fond de l’âme,
comme quand au théâtre, un acteur nouveau entre en scène
et jette une nouvelle lumière sur ce qui est en train de se passeur sur scène,
mon sexe et mes couilles, d’abord par le truchement de mes cuisses
puis de mes doigts,
apportaient chaque fois un éclairage nouveau, tellement enrichissant, tellement riche en sensations,
j’en aurai pleuré, tellement j’étais ravi, en pâmoison