#32952
bzo
Participant

le cadeau merveilleux que m’ont fait ces derniers jours mes micro-séances,
c’est que désormais je contrôle totalement ce mécanisme de mettre en veille mon moi pensant
et de laisser mon moi animal prendre en charge la séance

c’est au fond cela se lâcher, se laisser aller,
souvent par ici sur le forum dans d’autres fils on peut lire,
“c’est quoi se lâcher, c’est quoi se laisser aller, c’est quoi se détendre?”
ces mots , ces questionnements, on les retrouve régulièrement

moi désormais, j’ai une très exacte idée sur la question,
j’ai aussi les clefs pour un contrôle complet du mécanisme,
cependant ce que je vais décrire, ne concerne, je crois, qu’une pratique dynamique,
d’autres approches, plutôt façon traité d’Aneros, c’est-à-dire essentiellement statique,
avec peu de gestes, peu de mouvements,
quelques caresses, souvent surtout du chipotage des tétons
je ne suis pas sûr que ce que je décris ici, fait sens aussi pour ces manières de pratiquer

et puis aussi,
chez moi il y a eu une lente et longue évolution, une lente et longue progression,
je ne prétends pas que ce je vais décrire, est applicable par tout le monde,
à n’importe quel stade de son évolution,
peut-être faut-il est prêt physiquement et psychiquement
pour être capable de faire ce type de saut, de plongée en soi-même,
peut-être

en tout cas je vais essayer de décrire ce que je fais pour y arriver systématiquement,
prenons le matin, je ne suis pas vraiment un gars du matin, je me sens assez rouillé au réveil
et si je m’y essaie, il me faudra un peu de temps pour éveiller les sensations
c’est un peu comme ces coups de pompe à vide,
vous avez sans doute déjà eu affaire à ces fontaines publiques
où pour l’amorcer, pour avoir le breuvage désaltérant dans la bouche, dans la gorge,
il faut amorcer la pompe,
alors avec de l’huile de coude, vous pompez, vous pompez

eh bien le matin, c’est ce que je fais quelques longues secondes,
j’écris le matin, parce que c’est là que c’est le plus spectaculaire chez moi,
le restant de la journée, c’est quasi instantané,
c’est comme si chaque jour, je devais ré-amorcer tout le mécanisme

parfois je redonne encore quelques coups de pompe à videe durant les séances,
il peut y avoir des micro-coupures du débit,
en fait cela arrive assez régulièrement
mais je n’y fais pas attention, l’important, c’est de ne pas couper l’élan, de rester sur sa lancée
même si les sensations sont mortes quelques instants,
cela va revenir, le contact avec les profondeurs va être ré-établi

donc imaginons que le @bzo vient de se réveiller, (je parle un peu de moi à la troisième personne)
il a envie d’avoir un peu de nectar dans les veines, dans les muscles, dans le cerveau,
que va-t-il faire désormais sans sourciller, sans hésiter, sans s’interrompre,
fort de sa nouvelle maîtrise, fort de ses nouvelles découvertes?
il va se mettre à bouger, il va se mettre à onduler, il va se mettre à se caresser,
dans un premier temps, c’est mécanique, c’est mon moi pensant qui dirige les opérations
mais cela ne le perturbe pas, il continue tranquillement,
il est en train d’amorcer la pompe,
il sait qu’à un moment donné, la nappe phréatique en lui, dans les profondeurs,
va envoyer le jus divin, va établir le contact

aucune sensation donc encore pour l’instant, je continue tranquillement
mais plus ou moins vite,
une impression que quelque chose en moi, est en train de s’épaissir, de se densifier,
et puis aussi, cela je l’ai déjà décris par le passé,
cette sensation que le centre de commande, descend de la tête vers tout le corps,
celui-ci semble peu à peu se mettre en mode auto-pilotage

mon imagination, mes pulsions,semblent désormais
en dialogue direct avec ma chair sans passer par mon moi pensant,
je les sens au travail,
elles concoctent pour moi des tas de mouvements délicieux, des tas de gestes sans tabou, sans frein

rien désormais n’est formulé précisément dans ma conscience,
mon imagination est au travail directement dans ma chair, dans mon sang, dans mes membres,
enfin j’utilise le mot imagination mais j’ai l’impression plutôt que c’est un ensemble,
imagination, pulsions, instinct, que sais-je

une règle cependant que j’applique à nouveau,
je ne me touche plus les parties génitales,
les cuisses pas de problème mais plus de contact avec les mains,

les contacts avec les doigts,
c’est un raccourci assez irrésistible souvent
mais qui se transforme un peu trop systématiquement en impasse malgré tous mes efforts
dès lors qu’on leur fait trop confiance,
aussi je préfère à nouveau les écarter