#33088
bzo
Participant

et avant de me coucher,
nu comme un ver dans mon fauteuil, je m’empalais sur deux, trois doigts,
immédiatement je me sentais comme un pantin désarticulé gracieusement,
les contractions viennent directement à leur rencontre, les enveloppent, les prolongent,
ensemble ils mettent le feu à toute la région

tout mon corps bientôt, n’est plus qu’un brasier incandescent
et je suis en mode liane lascive plus que jamais autour de ce pal que je sens en moi,
qui semble monter puissamment dans mes entrailles,
autour duquel je remue , autour duquel je me sens en rut et remuant sans pudeur et sans tabou,
je le caresse de mes muscles intérieurs, je l’enlace,
je le lèche, je me frotte à lui avec tous mes boyaux, avec mon sang

je sens toute la puissance du féminin à l’oeuvre en moi,
comme c’est divin,
je palpe un sein tout en l’avalant goulûment du regard,
comme si je voulais le gober

une contraction vigoureuse, je ferme les yeux ,
je me laisse entraîner vers les profondeurs,
quelle plongée, comme cela ondule partout en moi,
ce chaloupement voluptueux, toutes ces courbes sensuelles qui semblent naître partout en moi

je dois avouer que c’est assez éprouvant pour le poignet
car je pèse dessus de tout mon poids
et je bouge par moment, assez frénétiquement,
il est rare que je parvienne à tenir plus de quelques minutes
et c’est bien dommage car cette posture est absolument divine