#33183
bzo
Participant

il est persistant, le bzo, il creuse, il creuse,
ce matin déjà une séance d’une bonne heure au lit,
oh combien délicieuse,
à marquer d’une pierre blanche

notre plaisir, qu’on pourrait caractériser selon moi par un graphique de ce genre:

notre plaisir est caractérisée par une double progression,
une progression verticale et une progression horizontale.

Une pure progression verticale, de même une pure progression horizontale, n’existent pas,
il y a toujours un peu de verticalité,
plus ou moins de verticalité dans une progression essentiellement horizontale,
sinon elle ne décollerait pas

de même qu’une progression rien que verticale, totalement verticale, cela n’existe pas non plus,
cela voudrait dire un orgasme instantané, totalement plat finalement, sans aucune réelle épaisseur, consistance

alors qu’une progression totalement horizontale, sans aucune verticalité,
sous-entendrait aucune explosivité d’aucune sorte,
aucune sensation de décollage

ces deux extrêmes n’arrivent jamais,
moi jusqu’ici sans aucun contact de mes doigts sur mes parties mais avec tout le reste
que j’ai déjà tellement souvent décrit,
j’avais une progression essentiellement horizontale,
dans mes meilleurs jours, quand j’avais toute la patience qu’il fallait,
j’atteignais des sortes d’état extatiques,
sensation d’avoir atteint l’horizon, la ligne d’horizon,
avec souvent des images splendides , grandioses vécus dans ma chair

mais ce type de progression , même si la plupart du temps je le trouve trop lent pour mon goût
et que j’y cherchais à y injecter depuis toujours de la verticalité, de l’explosivité
avec les contacts de mes doigts sur mes parties,
même sans ceux-ci donc, sans les doigts,
il y avait malgré tout une progression verticale, mais souvent trop lente à mon goût,
c’est ce que j’ai résolu ce matin,
désormais j’ai le beurre et l’argent du beurre

mais avant de décrire ce que j’ai fait, je veux encore parler de mes séances
où je laissais mes doigts jouer comme ils veulent avec mes parties,
ainsi je parvenais à injecter beaucoup de verticalité, beaucoup d’explosivité,
la perspective d’orgasmes devient prégnante, devient palpable
mais en fait au bout d’un laps de temps plus ou moins long, je perçois des limitations
car ainsi c’est ma progression horizontale qui est devenue à peu près morte,
continuant ainsi, j’avais désormais une progression en dents de scie,
des espèces de sauts, des brusques montées verticales dans intensité du plaisir
mais juste des sauts plus ou moins hauts, avec retombée finalement toujours,
aucune sensation de progression vers l’apesanteur, une félicité jouissive,
aucune sensation d’avoir décollé durablement
avec toujours néanmoins, il faut le préciser, beaucoup beaucoup de plaisir à la clef
mais pour quelqu’un comme moi, qui a atteint un certain niveau dans sa pratique,
ce genre de sensations, ce genre de plaisir, peut me satisfaire quelques minutes
mais il me faut du décollage,
je voulais avoir le meilleur des deux mondes,
des orgasmes, des extases, des orgasmes teintés d’extase
et des extases teintés d’orgasme,
donc un contrôle sur les deux composantes, le plaisir dans sa verticalité
et puis le plaisir dans sa horizontalité

le plaisir prostatique tel qu’on le ressent à ses débuts
quand on parvient à obtenir ses premiers résultats sérieux,
est avant tout vertical, plus masculin, disons,
avec bien sûr, toujours la composante horizontale présente
mais c’est avant tout un plaisir vertical

au fond à un moment donné, quand je pratiquais avec masseur,
c’est de ce composante horizontale que j’ai pris conscience,
le plaisir au féminin joue beaucoup plus de cette composante horizontale,
celle-ci est beaucoup plus présente dans leur plaisir,
c’est un peu de tout cela que j’ai pris conscience dans ma chair

après avoir développé autant qu’il était possible une progression horizontale
dans mon plaisir, dans mes sensations,
il me fallait y réintégrer de la verticalité, de l’explosivité,
d’où mes nombreuses tentatives avec les contacts de mes doigts sur mes génitaux,
encore hier soir
et qui ont conduit à des moments tellement délicieux, tellement puissants

mais ce que j’ai fait ce matin, c’est encore tout autre chose,
j’ai atteint une toute autre dimension dans ma pratique,
c’est peut-être le début d’une contrôle sur la composante verticale
aussi bien que la composante horizontale de mon plaisir,
je suis en tout cas parvenu , sans les doigts, à injecter autant de verticalité que j’avais envie,
vers la fin je jouais des deux composantes de plus en plus, un début de contrôle en quelque sorte

comment ai-je fait?
sans les doigts donc, ils restent complètement éloignés de mes parties,
ce sont toujours les mêmes acteurs en fait, mais utilisés différemment,
à savoir mes parties génitales, mes cuisses et puis les contractions,
les cuisses sont tout contre les parties mais immobiles
et puis les contractions sont sur-puissantes,
voilà c’est tout
mais ainsi j’ai obtenu une explosivité tout aussi puissante qu’avec les doigts
mais tout en gardant totalement toute la finesse, toute la sophistication possible,
toutes les nuances, la dentelle de mes contacts habituels de mes cuisses avec mes génitaux

des contractions vraiment sur-puissantes et effectuées plus que jamais n’importe comment,
je ne veux pas savoir ce que je fais, je veux le sentir, je veux le sentir et le diriger ainsi,
je pressais très fort donc,
mes cuisses venaient compresser très fort mes couilles, mon sexe,
je jouais sur la sur-puissance de cette action et ainsi je parvenais à obtenir toutes sortes d’effets
mais la montée verticale était décoiffant

vers la fin de la séance, je jouais de plus en plus sur la verticalité et l’horizontalité des sensations,
j’en jouais, un peu plus de celle-ci, un peu plus de celle-là,
un début de contrôle, d’élargissement du spectre, qui offre des perspectives absolument extraordinaires