#33190
bzo
Participant

une petite heure au lit,
par moments j’ai connu de tels moments d’abandon
mais tels,
je n’étais tellement plus que cette chair enivrée, chair chargée de volupté, de langueur, de lascivité,
on se sent glisser dans cet état,
le cerveau se dissout,
il n’y a plus rien d’autre que cette chair en pâmoison,
que cette chair habitée par une félicité ineffable

à chaque lente remontée du piston,
tout semblait se liquéfier autour, de la volupté fraîche par vagues denses
venant m’emplir, venant me faire défaillir

mes mains vont et viennent sur ma poitrine, mes flancs,
descendent de temps à autre sur les fesses,
rentrent dans ma fente, jouent en surface quelques instants
puis s’enfoncent dedans,
ainsi j’effectue quelques vigoureuses contractions,
serrant bien les cuisses pour avoir la totale,
mes bonnes ondes du contact des cuisses avec mes boules
et puis celles de mes doigts enfoncés, fusionnées aux contractions charriant les vibrations de ma prostate,
l’ensemble formant comme un obus doux, explosant doucement dans mes entrailles,
les éclats se disséminant dans tout mon corps

je fais monter de plus en plus rapidement de forts coups de piston,
quelque chose va céder, un barrage quelque part va exploser,
laisser passer des millions de litres de liquide rugissant,
ma tête tourne, j’ai le vertige à force de tournoyer comme un fétu de paille en moi-même,
cela s’allume de partout,
je ne suis plus que danse de courbes sensuelles s’éveillant de tous les côtés,
je cambre le bassin, mon sexe mou bouge un peu, glisse de lui-même,
cela provoque une décharge de frissons dans mon bas-ventre,
je n’arrête pas de crier et de gémir,
quelle fête