#33224
bzo
Participant

plusieurs jours de suite je suis resté uniquement les yeux fermés,
aussi bien durant mes séances au lit que durant mes micro-séances un peu partout chez moi,
là ce soir je me suis exercé les yeux ouverts,
ne les laissant plus se fermer que par moments
où le plaisir était trop intense et ils se refermaient d’eux-même
et j’ai été frappé encore une fois
à quel point le plaisir, les sensations étaient différents ainsi

yeux fermés, on est concentré vers l’intérieur, aucun détail ne nous échappe,
les nombreuses nuances avec leur légère différence,
tout cela est dégusté, délicieux kaléidoscope

la sensation aussi de s’enfoncer toujours plus profondément en soi-même
comme si on s’éloignait de ce corps tout en y restant attaché malgré tout par un maigre fil,
comme un ballon dans la main de cette chair

yeux ouverts, c’est avant tout le rythme, l’élan , qui comptent,
on perçoit moins de nuances, moins de variété
mais il y a comme un surcroît de puissance à l’oeuvre à chaque instant

le plaisir semble plus à fleur de peau
et je reste là entremêlé à ma chair comme sur le dos d’un cheval
tantôt galopant, tantôt trottant,
la sensation de corps à corps avec ma chair est délicieuse, grisante,
on ne forme plus qu’un

ma technique évolue, se perfectionne de jour en jour,
ce week-end je vais prendre mon temps, j’ai envie de super orgasme au féminin,
j’ai envie de cette vague comme une muraille immense s’annonçant dans ma chair
et puis emportant pendant de longues secondes tout sur son passage,
je sais désormais que j’en suis capable,
il suffit que je prenne mon temps,
que je laisse la tension sexuelle monter en moi
jusqu’à ce que cela devienne peu à peu comme un baril de poudre prêt à exploser

mon corps à désormais deux modes de fonctionnement durant mes séances,
deux modes bien distincts mais que j’entremêle, que j’alterne

il y a d’abord le mode liane lascive, celui existe depuis pas mal de temps,
il me permet d’obtenir, ce que j’appelle, du plaisir horizontal,
un nectar soyeux qui m’envahit par lentes vagues,
une volupté sans limites comme de la soie frissonnante,
de la fourrure qui effleure tout mon intérieur en même temps partout

c’est le corps qui ondule langoureusement,
le corps qui danse sur le lit,
le corps parfois qui se tord comme un serpent,
les cuisses se frottant, se pressant , quasi constamment contre les couilles,
avec des contractions plutôt légères mais assez constantes ,
les mains vont et viennent aussi sur tout le corps

ultimement dans les bons jours, si j’avais suffisamment de patience,
j’obtenais rien qu’en mode lascive de longues, douces et irrésistibles extases,
la sensation d’avoir fusionné à la ligne d’horizon,
un lent éblouissement dans ma chair

désormais ces derniers jours j’ai mis au point une seconde façon d’être durant ma pratique,
le mode pénétration,
il y a donc le mode liane lascive et le mode pénétration
et la conjugaison des deux, leur dialogue, ponctuent ma séance

ce mode , comme son nom l’indique, eh bien,
il vise avant tout à recréer la sensation de pénétration au mieux,
les va et vient de la pine, les mouvements plus amples aussi avec tout le bassin engagé,
avec ces contractions sur-puissantes dont j’ai parlées il y a quelques jours

j’ai ajouté à ma panoplie quelques nouvelles façons de faire mes contractions,
un mouvement glissé, un mouvement qui semble démarrer de mes cuisses,
engager très progressivement dans un mouvement coulé, genre sur roulement à billes,
tous les muscles de la région
jusqu’à se terminer avec les abdominaux se tendant aussi,
c’est un mouvement très long que je peux faire durer interminablement
et y mettre une telle puissance, que j’arrive à me couper complètement le souffle
et l’impression aussi de figer tout mon intérieur avec,
comme si j’étais devenu de la pierre,
de la pierre qui se suinte le plaisir
qui suinte un plaisir tellement dense, tellement explosif

ce mode pénétration apporte ce que j’appelle , du plaisir vertical, de l’explosivité
et qui ultimement mène à de puissants orgasmes , voire des super orgasmes
mais au féminin

en mode pénétration, mon corps bouge peu, quasi pas, les mains serrent, pressent
mais bougent aussi peu, le focus est entièrement sur le bassin, sur les entrailles
et sur l’engin qui est en train de se former dans mon bas-ventre grâce à la contraction
et sa montée en moi, bien percevoir sa trajectoire, ses a-coups, ses frottements, dans mon A-pussy,
le doux torrent de lave qu’il éveille, la façon dont il se répand en moi

et puis le mélange de ces deux modes, leur amalgame,leur séparation , leur réunion,
éveille plus que jamais la sensation de se faire l’amour ,
est tellement prenante, tellement extraordinairement vécue dans la chair,
on sent les caresses de l’autre, on sent son sexe en nous,
on sent notre corps habité par une femme, mise en mouvement par une femme

les contrastes entre ces deux modes, sont extraordinaires
on a encore gagné en richesse et en variété