#33449
bzo
Participant

j’interromps mon bricolage,
je suis en train de prendre des mesures sur un mur
pour installer une étagère, enfin plutôt une jolie petite niche blanche
dans laquelle je vais installer une lampe de chevet Artémide près du lit

je m’assieds dans mon fauteuil, je commence à me caresser et à bouger en mode liane lascive,
je ne recherche plus l’efficacité immédiate du geste, du mouvement, directement par le ressenti,
je me concentre de l’extérieur plutôt sur le corps de ma maîtresse,
sur le corps de ma moitié qui a soif de mes caresses, qui aime tant mes caresses,
qui est insatiable de mes caresses,
qui aime tant quand mes doigts s’égarent à l’entrée de son vagin,
qui effleurent les lèvres, les écartent, fouillent méticuleusement son intimité

je tourne autour des seins, je les regarde, je m’abreuve du spectacle de ces seins pressés,
de ces seins aux pointes dressées qui rayonnent vers l’intérieur de tas de bonnes ondes chaudes, soyeuses,
je descend lentement le long des flancs,,
je m’attarde un peu sur le galbe des fesses, je les écarte bien pour me sentir ouvert,
prêt à accueillir les petits intrus curieux et farfouilleurs
car je devine déjà un doigt à l’entrée, il m’effleure, il entre un peu, je gémis,
on dirait qu’il vient directement de m’effleurer les entrailles,
d’y laisser une traînée chaude et frissonnante qui se répand

je laisse aller ma tête vers l’arrière tandis que mes doigts me fouillent gentiment,
un peu plus brutalement rapidement, je me lève un peu, dresse quatre doigts vers le haut
et me laisse empaler dessus, ilss montent en moi, comme ils montent,
une contraction directement les accueille, les encercle,
chair contre chair, des frissons partout,
la bouche emplie de gémissements, cela déborde, cela coule de mes lèvres,
je les sens couler, de la bave sonore de plaisir par filets de ma bouche

mon bassin ivre, bouge, danse, tout tournoie dedans comme dans un tonneau remué,
j’effectue des contractions plus insistantes, tenues longtemps,
l’orgasme s’approche, je sens de la chaleur très dense m’envahir tout le corps,
elle gagne du terrain, je maintiens la contraction,
cela commence à exploser dans mon cerveau, toute ma tête semble se désagréger en mille morceaux,
je n’ai plus que de la lumière et des ombres dansantes comme des mirages devant les yeux,
cela dure quelques longues secondes,
j’ai toujours un doigt qui traîne entre mes lèvres du bas,
la chair y est si douce, si crue, si à vif,
rien que de l’effleurer j’en ai des frissons dans tout le corps,
je tremble comme une feuille des pieds à la tête

bon, le niveau et le mètre m’attendent,
il faut que je monte au moins cette niche sur le mur,
j’aurai encore quasiment rien foutu aujourd’hui,
je suis devenu un boulimique du plaisir prostato-fémino-cosmique
et je n’ai rien l’intention d’y changer