#33466
bzo
Participant

je parviens tellement à me lâcher,
à faire monter les ondes,
j’ai la sensation de me servir de mon corps que j’ondule lascivement,
que je caresse, que je frotte, que je presse,
comme d’un appât

j’appâte mes abysses, j’appâte le féminin en moi,
je m’offre à eux, j’offre ce corps que je caresse, l’air de leur dire
“regarde-moi cette chair, comme elle est tendre, comme elle est chaude, comme elle est offerte,
elle n’attend que vous, elle ne désire que vous, venez, venez!
prenez la place du pilote, enchantez les lieux, faites décoller cette carcasse!”

je me fais pute pendant quelques instants, je tords mon cul, j’écarte les fesses,
je prends mon air le plus racoleur, je me dandine intérieurement,
j’ondule lascivement entre mes propres mains,
je m’enlace avec toute la volupté dont je suis capable,
je m’offre, je m’ouvre, j’abdique toute volonté,
je m’offre, je m’ouvre,
la volupté, cette marée souveraine