#33477
bzo
Participant

Si je peux me permettre de donner un avis, moi c’est ce dernier texte que je préfère car il y resonne une dimension d’absolu.

il ne faut pas renier, voire dédaigner tout l’aspect charnel, tout l’aspect plaisir au premier degré

avec ce que j’appelle le plaisir au féminin, qui me va comme un gant,
qui est tellement riche, tellement varié, jamais répétitif,
si soyeux, si miraculeusement doux, si miraculeusement voluptueux,
pour reprendre un de mes termes favoris pour le qualifier,
un nectar ineffable qui parcoure tout l’être,
une constante félicité

je me pose jamais la question où cela va me mener
mais je sais qu’à partir d’un certain degré d’intensité,
qu’à partir d’un certain degré de richesse en mode ébullition, en mode kaléidoscopique,
il se passe des choses de plus en plus mystérieuses
où l’on sent en soi, chacun peut l’appeler comme il veut, le qualifier comme il veut,
élans mystiques, sensation de sortir de soi,
personnellement je préfère des termes comme communion, fusion,
le masculin et le féminin en nous qui s’unissent
pour former une entité tellement puissante, sensation d’épanouissement, de sublime, de perfection en nous

chez moi en tout cas, cela vient toujours de la chair,
de l’ivresse de la chair qui arrive à un certain stade d’embrasement,
à un certain stade de délire et d’effervescence,
souvent je n’arrive pas jusque là,
pas un problème,
comme je ne l’arrête pas d’écrire,
ce plaisir au féminin comble tellement, apaise tellement

une seconde de ces sensations dans ma chair
et c’est comme une main immense, douce, langoureuse,irrésistiblement sensuel
qui caresse tout mon intérieur,
excite, met en émoi, l’entièreté de mon être
mais aussi comble, rassasie, épanouit
chaque atome de mon être