#33529
bzo
Participant

en fait je me rends compte, que je réveille en moi toutes les énergies sexuelles,
indifféremment qu’elles soient masculines ou féminines,
de plus en plus indifféremment qu’elles soient masculines ou féminines

mais donc que pour moi qui suis homme,
l’hyper-puissance de ces sensations,
leur étrangeté radicale, comme ne m’appartenant pas,
n’appartenant donc pas au spectre de sensations habituels d’un homme,
n’appartenant donc pas au spectre habituel de plaisir d’un homme,
font que je le qualifie de féminin, de plaisir au féminin
parce que sans doute d’une façon un peu simpliste,
je me dis si cela donne la sensation de ne pas être du spectre du masculin,
alors cela du spectre du féminin

lascivité enchanteresse, omniprésente,
sinueuse, ondulante, chaude, frissonnante, dans tout mon corps durant la séance,
il est tellement plus facile de le qualifier de plaisir au féminin
et je continuerai sans doute de le faire, il me plait de le qualifier ainsi,
cela me parait tellement bien correspondre

mais ce plaisir que je vis en fait, je me rends compte,
est un plaisir, ni au féminin, ni au masculin,
c’est un plaisir acquis avec toutes les énergies sexuelles en moi,
en même temps masculines et en même temps féminines,
ni l’une, ni l’autre, on pourrait aussi dire,
on pourrait aussi dire les deux en même temps,
je sens le féminin couler en moi, omniprésent durant la séance
mais le masculin aussi, est omniprésent,
si je fais bien attention, il est là aussi

donc, si jusqu’ici et encore dans le texte juste au-dessus,
j’utilise les termes, plaisir au féminin,
caresser mon corps comme le corps d’une femme à qui je veux donner du plaisir,
au fond c’est parce qu’une énergie sexuelle,
qui semble totalement, radicalement, étrangère à moi, en moi,
de par sa sensation de douceur ineffable, de par sa sensation de volupté ineffable,
de par sa richesse, sa complexité, ses nuances sans cesse changeantes,
de par sa puissance radicale, qui semble progresser de jour en jour,
devenir de jour en jour de plus en plus radicalement ineffable,
de plus en plus radicalement étrangère à moi
tout en étant de plus en plus radicalement liée à moi, en moi,
il faudrait pour être tout à fait précis
de le qualifier de plaisir en même temps au féminin et au masculin,
de plaisir en même temps ni masculin, ni féminin,
le tout ensemble, le tout ne formant plus qu’un

omniprésente en moi durant la séance
plus exotique, plus radicale, plus étrangère que jamais, à moi, homme dans un corps d’homme,
quelque chose que je porte en moi, croît, mûrit, s’épanouit de plus en plus,
quelque chose que je porte en moi, dans ma chair, s’épanouit de plus en plus,
me contamine délicieusement,
m’enchante à chaque instant,
moments intimes avec tout ce que j’invoque de mes profondeurs,
moments intimes avec tout ce que j’éveille de mes abysses