#33606
bzo
Participant

hier soir, durant une de mes séances,
j’ai réussi à faire quelques pas intéressants dans ma progression

la sensation de plaisir total,
de plaisir généré par tout le corps et ressenti dans tout le corps,
s’est encore enrichi dans son spectre, dans sa diversification, dans sa richesse, dans sa variété

la patience était forte, le focus était 100% sur le moindre détail,
j’installai un flux, un élan sensuel, une complicité avec ce corps,
je l’explorai lentement , patiemment, avec amour, avec ardeur, avec tendresse

toute sa chair attirait mes doigts,je frottais amoureusement cette peau,
j’en explorai inlassablement les courbes, la surface
j’étais penché sur mon ouvrage comme un artisan patient,
comme un danseur exécutant une chorégraphie improvisée

en quelques secondes ainsi, la machineries s’était bien mise en route,
je la sentais plus puissante, plus complète, que jamais,
je me rendis compte qu’en fait, assis là dans mon fauteuil,
mes yeux ouverts suivaient attentivement les mains, suivaient attentivement tous les mouvements du corps,
faisaient plus en fait que suivre attentivement l’action, ils y participaient avec le regard,
ils y participaient activement en regardant, en enveloppant dans le champ de vision,
toute cette chair frottée, toute cette chair bougée, toute cette chair dansée lascivement,
renforçant le jeu de miroir sensuel entre le pôle masculin et le pôle féminin s’ébattant
et la façon dont s’est ressenti

le regard était devenu un acteur impliqué activement dans mon plaisir aussi,
il participait au même titre que mon bassin, au même titre que ma prostate, au même titre que mon sexe,
je sentais sa contribution,
je sentais du plaisir généré par la danse de mon corps dans le champ de ma vision,
de mon sexe pressé, frotté, entre mes cuisses,
comme si je caressais tout cela du regard aussi

et puis l’ouïe aussi, j’en ai déjà parlé souvent mais là cela avait pris encore une autre dimension,
mes nombreux halètements, gémissements, petits cris, participaient comme jamais avant,
je ressentais la volupté, la sensualité, se renforcer à chaque manifestation auditive,
je sentais mes gémissements comme provoquer une caresse en moi,
participer au renforcement de la volupté, à chaque manifestation auditive de mon plaisir

j’ai été bien patient, bien systématique, l’écoute était totale,
l’ouïe et la vision se sont intégrés dans la génération des sensations comme jamais auparavant
j’ai l’intention de continuer d’expérimenter dans cette voie,
avec des sens dont je ne me suis pas trop servi jusqu’ici,
comme l’odorat,
approcher mes narines de certains parties de mon corps, humer
et tant qu’on y est, lécher aussi, humer et lécher, mordiller peut-être,
on va voir

lécher cette peau, humer cette peau, mordiller cette peau

hier soir,j’avais la sensation d’une sorte d’unité, de communion
entre mon regard, mes doigts qui bougeaient, qui massaient
et puis la chair de mon sein, palpée, pressée,
ils ne semblaient plus former qu’un,
pris dans mon champs de vision, enveloppés dans le champ de ma vision,
comme si le regard venait les caresser,
venait se mettre tout contre eux, les envelopper, un effet partouze,
un acteur invisible qui cimente encore plus les chairs en contact, les membres en contact,
les doigts semblaient plus collés que jamais à mon sein,
celui semblait offrir un globe plus arrondi, plus appétissant que jamais à mes doigts
grâce au regard