souvent j’ai la sensation de sentir du cristal résonner dans ma chair,
le son se répand dans mes muscles, dans mes veines, un frisson d’une pureté inouïe,
frémissement limpide nageant jusqu’à mon cerveau,
semblant s’y prolonger par de la lumière, de l’éblouissement,
et enfin, par l’arc en ciel dans la lumière, dans l’iris de mes yeux
l’art de la sensation,
c’est la même sensation depuis le début, c’est la même sensation jusqu’à la fin,
l’art de la ressentir, apprendre à la vivre,
apprendre à se coller à elle comme à un dauphin,
foncer doucement dans les eaux bleues, foncer doucement dans les eaux profondes
son secret, il est simple en fait, elle peut être mâle, elle peut être femelle,
elle peut être les deux ensemble,
c’est à ce stade que je suis, je la déguste sur tout son spectre,
c’est là qu’elle devient de cristal,
c’est là qu’elle atteint l’équilibre, c’est là qu’elle nous apporte l’épanouissement,
c’est là qu’elle nous parle d’unité, de l’unité qu’elle porte,
de l’unité qu’elle apporte momentanément