#33766
bzo
Participant

j’ajouterai que la pratique en solitaire basée sur la prostate
en association avec d’autres sources, comme les parties génitales
mais aussi comme tout le reste du corps,
nous permet d’accéder à de l’infini ,
l’affinement de la qualité des sensations n’a plus de limites,
les domaines à explorer sans fin

nous avons en nous tout le matériau
qui aurait pu faire de nous avant la naissance une femme plutôt qu’un homme,
tout ce matériau dort au fond de nous,
avec une pratique suffisamment développée et orientée, nous pouvons y accéder de plus en plus,
nous pouvons en goûter toute la richesse, tout le potentiel, intacts
malgré la non-exploitation directe au quotidien à chaque instant,
il faut juste dépoussiérer,
pas mal dépoussiérer, épaisse couche de poussière
mais en-dessous, tout est là totalement intact, totalement exploitable,
un potentiel d’une richesse infinie

et enfin si on pousse plus loin, encore plus loin,
on peut expérimenter l’être dans son entièreté,
à la plénitude, à l’unité de l’être débarrassé des limites de notre identité sexuelle,
par de-là des limites du moi pensant,
vivant la réunification de notre pôle masculin et de ce pôle féminin que nous avons en nous,
vivant l’instant en parfait androgynie,
vivant les sensations sur la totalité de leur spectre

et tout cela, c’est une sacrée expérience,
en même temps plaisir charnel, plaisir animal, plaisir sensuel, incomparables
mais en même temps aussi quelque chose qui va bien plus loin, bien bien plus loin
expérimenter l’unité de l’être,
expérimenter la perfection vibrante qu’il y a en nous