#33848
bzo
Participant

de retour de ma promenade dans Bruxelles, courses, bouquinistes, un petit festival de jazz

petit intermède,
cela n’a rien à voir avec le sujet qui nous occupe par ici,
ce sujet vissé à notre corps, qui nous travaille la chair
et dont je relate le déroulement dans ma petite personne avec ce fil

rien à voir donc, juste avais envie de le signaler,
suis passé près d’un des parterres du nouvel piétonnier
qui est en train de se mettre en place, de se construire, dans l’archi-centre de Bruxelles,
cela va être magnifique,
chacun, quelques mètres carrés de gazon, de plantes et de fleurs diverses,
pour l’instant protégé par une barrière en bois assez bucolique

il avait plu, un orage assez fort, la lumière était crue, spéciale, d’après orage,
à travers la nombreuse humidité encore en suspens et les nuages remplis d’eau
je restais un long moment à observer, à admirer toutes ces nuances de jeune vert,
c’était frappant, il y avait le vert vigoureux du gazon, tendre,
comme ayant tété la lumière, ayant été biberonné à la lumière
et puis des tas d’autres nuances de vert,
tout cela sous les rayons timides d’un soleil qui commençait à percer à travers les nuages
et puis de nombreuses personnes tout autour qui vaquaient à leur samedi,
les hordes de touristes aussi

je fus enchanté jusqu’au fond de l’âme pendant quelques instants,
plongé dans l’admiration de toutes ces nuances de vert,
leur délicate harmonie, leur frissonnement, chargé de gouttes d’eau, avec un petit vent qui persistait de l’orage,
leurs délicats contrastes, sur ces quelques mètres carrés, m’ont frappé,
m’ont enchanté pendant un long moment où je restais perdu dans ma contemplation