#34146
bzo
Participant

me suis levé très tard aujourd’hui,
de la fatigue en retard,
beaucoup de fatigue accumulée avec toute cette vie nocturne,
mélange de cinéphilie et de corps à corps amoureux en moi-même

au réveil, tout frais, tout dispo, me suis offert une micro-séance de près de dix minutes,
comme c’était délicieux,
au bout de quelques instants, il n’existait plus que le va et vient enivrant de mon bassin
et les frottements de mes couilles , de mon sexe, avec mes cuisses,
toute la zone était encore rendue glissante par le beurre de Karité dont je m’enduits avant de me coucher
et tout cela dérapait constamment tellement voluptueusement

les mouvements langoureux, le rythme lascif, tout mon être en était envahi,
des moments ardents, de chair enflammée, de chair en délire,
de temps à autre j’effleurai brièvement mon sexe,
ces soudaines injections très ciblées avaient un effet turbo irrésistible
et n’altéraient pas la qualité des sensations,
je crois que c’est encore ainsi que je peux tirer le meilleur profit de contacts manuels avec mon appareil génital,
garder toute la finesse, toute la richesse et parvenir malgré tout à injecter de la verticalité , de l’explosivité,
ainsi le flux principal d’ondes reçoit juste ce qu’il faut d’extra pour être stimulé, virevolté,
sans altération de la qualité des sensations

ma main gauche, comme beaucoup ces derniers jours,
caressait mes lèvres une bonne partie du temps,
cette bouche et mon anus-pussy, deux orifices décidément complices,
reliés quelque part par un axe de circulation des ondes le long de la colonne vertébrale,
les sonorités dans ma paume, les sonorités des gémissements, semblaient s’entremêler à la peau, la caresser,
ma paume semblait s’imprégner des gémissements et redescendre par la chair en vibrations en moi

je restais de longues minutes ainsi,
les yeux tantôt ouverts, buvant les mouvements de la chair ivre par l’extérieur,
tantôt les yeux fermés, plongeant en moi-même, me fondant à ce dédale d’organes surexcités,
tanguant comme une croupe de femme fouillée par une pine splendidement dure

ah le chaos intérieur merveilleux, tout en fonte et en bouillonnement,
envol de parmi les débris fumants