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Participant

Une libido forte, un désir puissant, apporte une grande quantité d’énergie. Je suis poussé dans ces cas-là par une dynamique interne inépuisable. Au fur et à mesure que ma libido se développe, mon corps est en position de désir incandescent. Il capte la moindre petite stimulation pour en faire une source de plaisir : un souffle d’air, l’effleurement des vêtements sur ma peau, la pression de mes pieds sur le sol, les mouvements de mon corps, ou certaines positions, sont autant d’occasions pour mon corps de se délecter du plaisir de ressentir la vibration énergétique se diffuser. Quand il s’agit de caresses que je me donne et, à plus forte raison quand elles viennent des mains de ma femme, les sensations sont décuplées.

Mais, j’ai quelques difficultés encore à canaliser tous ces effets bénéfiques : j’éprouve dans ces conditions beaucoup de difficulté à me concentrer sur des sujets qui ne constituent pas une source de stimulation corporelle. Certains sujets, comme quand j’écris ces lignes, me stimulent. Mais quand il s’agit d’un sujet qui concerne mon travail par exemple, ou ma vie quotidienne, qui sont stimulant intellectuellement, mais pas corporellement, j’ai du mal à me concentrer. Le seul moyen que j’ai trouvé, c’est de mener un massage jusqu’à l’éjaculation, pour retrouver une capacité de concentration. Malheureusement je perds du même coup cette libido énergisante.

Il aura fallu 6 jours pour que je recommence à sentir cette libido qui monte et qui met mon corps en effervescence. L’énergie de ma libido, est totalement dépendante du temps pendant lequel je n’éjacule pas. Pour moi désormais, c’est une certitude. j’ai longtemps pensé que cela n’avait pas ou peu d’importance. l’usage de la masturbation “classique” était devenu tellement normale pour moi que je ne voyais vraiment en quoi cela pouvait avoir un impact significatif sur le massage prostatique. Je pensais que seulement la stimulation du pénis pendant la session de massage prostatique avait un effet négatif sur le plaisir prostatique. Mais pour moi, l’éjaculation régule le taux d’excitation, lui-même responsable de la capacité du corps à ressentir.

Mais comment réguler cette excitation, autrement que par l’éjaculation ? Et c’est là qu’interviennent les techniques de Mantak Chia : faire circuler l’énergie. Il enseigne une technique qui consiste à aspirer l’énergie sexuelle dans le canal dorsal, ou vaisseau gouverneur, pour qu’il remonte jusqu’au cerveau. Peu avant le point de non-retour, il s’agit de pomper cette énergie sur le point de se déployer dans le pénis, vers le haut du corps, en utilisant son muscle pubo-coocygien (le stop-pipi). De cette façon, l’énergie est réorientée ailleurs que dans le pénis, elle passe dans l’anus, remonte via le sacrum et la colonne vertébrale jusqu’au cerveau. Une partie de cette énergie peut aussi redescendre dans les jambes, mais je ne sais pas si c’est le bon parcours. Parfois, elle remonte par devant, via les muscles abdominaux, produisant une série de spasmes musculaires.