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Participant

Après relecture de mes anciens posts, il y a des incohérences dans mes propos. Cela tient à ma progression dans la pratique.

Le point crucial est celui du point de non-retour, et de ce que j’en fait.
Au début de ma pratique, je faisais comme je le sentais, avec en tête le souvenir de mes lectures de Mantak Chia. De plus, ma maitrise de l’éjaculation était moindre, et pouvait générer une tension. En gros je me masturbais en repoussant au maximum l’éjaculation pour profiter des sensations provoquées au moment de la montée du plaisir. La grande difficulté proviens de la frustration que l’arrêt de la masturbation peut induire. Il est vrai que cesser toute stimulation au moment où l’excitation est maximale peut être vécu comme un supplice. Mais l’idée que j’avais, était de jouir, comme si j’éjaculais, mais sans éjaculer. C’est ce que Mantak Chia appelle séparer l’orgasme, de l’éjaculation. Si on poursuit la stimulation, il y a de toute façon un moment ou l’éjaculation est inévitable, et l’orgasme qui va avec aussi. Cet orgasme est d’autant plus fort et plaisant que l’éjaculation a été repoussée au maximum. C’est donc assez difficile en effet de résister à la tentation de vivre ce plaisir accru par la rétention de l’éjaculation.
Mais éjaculer, c’est comme si on avait gravit pendant plusieurs jours une montagne, et qu’arrivé presqu’au sommet, on redescendait tout en bas. Il faut tout recommencer, depuis le début (et ça peut durer plusieurs jours, une dizaine pour moi). Alors que ne pas éjaculer, c’est rester en haut de la montagne, à portée de main du sommet, en permanence. A partir du moment où ce constat est devenu pour moi une vraie réalité, ma motivation pour ne pas éjaculer était solidement fondée. Mais le sommet n’est pas l’objectif, puisque le sommet me fait retomber. Non, l’objectif c’est le ciel.
J’ai écrit que je pouvais avoir des montées de plaisirs de façon autonomes, sans contrôler quoi que ce soit. C’est vrai, mais dernièrement j’ai réintroduit de façon plus sérieuse les dernières techniques de Mantak Chia. Elles sont comme un propulseur. Depuis le haut de ma montagne, (mais pas le sommet éjaculatoire, juste en dessous), ces techniques me propulsent dans le ciel, c’est assez incroyable.
J’en suis encore aux balbutiement (dans l’usage de cette technique de la grande poussée) mais je sais qu’il y a là un potentiel vraiment intéressant.
Je tenterais de mieux décrire le déroulement de la montée du plaisir, et de l’insertion des pratiques correspondantes, mais c’est compliqué car cela évolue avec le temps. J’ai quelques textes qui sont prêts, mais à la relecture je m’aperçois qu’ils peuvent induire de la confusion. Donc j’attends un peu que cela soit plus clair pour pouvoir les poster.

De plus, comme je pratique en alternance (car je crois qu’elles sont complémentaires) les techniques du traité d’aneros, et celles de Mantak Chia, je dois prendre garde à ne pas tout mélanger. Il y a un point de contact entre les deux pratiques : la prostate. Mais les chemins qui y conduisent sont assez différent. Je pense que l’anus est au massage prostatique, ce que le gland est au massage pénien (qui est aussi une stimulation de la prostate). Chacun de ces deux organes préparent la prostate au décollage. Le mélange des deux, n’est pas encore pour moi au programme, mais il y a là le potentiel d’une danse orgasmique, ce qui est très motivant pour s’appliquer au mieux.

Si @fidelio tu lis ce post, n’hésite pas à me dire si c’est assez concret pour toi, et à me poser des questions précises. S’essayer à formuler des réponses précises à des questions précises ça aide autant celui qui lit la réponse que celui qui la rédige. @andraneros et @aneveil également bien-sûr.

Bon cheminement à tous