#34281
LOULOU
Participant

Bonsoir Aneveil

Cette autre(s) forme(s) de plaisir(s) passe(nt) par une découverte très fine de nos sensation et cela dans tout le corps. Si ce n’est pas le cas nous sommes amenés progressivement à nous aimer pleinement (y compris nos « défauts ») puisqu’il s’agit de se faire l’amour dans un total abandon.

Merci de votre intervention orientée philo. J’adore. Vous vous exprimez avec talent. J’ai du mal à comprendre votre phrase de préambule en lisant dans son contexte “Si ce n’est pas le cas” ?

S’aimer pleinement. C’est mon but. Découvrir tout ce qui est caché en nous, en moi. L’être humain et son mental est d’une complexité rare.
D’où la difficulté de faire connaissance avec soit même en toute objectivité. Réussir à se découvrir sans utiliser le regard et les remarques des “autres”. Mais l’humain, étant nanti d’un instinct grégaire, se laisse prendre au jeu de ce que les autres pensent de lui, de l’image qu’il renvoie.

Je n’en ai cure. C’est pour cela que j’avais utilisé l’expression “démarche égoïste de ma part”. Pour le moment je suis dans une phase de ma vie où je ne pose pas la question de savoir si mon pénis va réapprendre le sens du mot érection et plaisir partagé avec une partenaire.

Égoïstement je part à la recherche, avec cette possibilité éventuelle d’apprivoiser le plaisir prostatique, de découvrir toutes ces choses insoupçonnées qui dorment en nous. Si je réussi et que cela m’ouvre des horizons prometteurs pour réussir une relation sexuelle avec une partenaire tant mieux. Si je réussi mais que l’horizon ne soit pas prometteur pour une relation hétéro “classique”, cela ne sera pas grave pour moi. J’aurais au moins découvert des sensations d’auto amour cachées.

Et s’il ne se passe rien de tout ça… j’aurais au moins essayé!