Bonjour à vous deux @Epicture et @aneveil,
Je viens de découvrir ce fil de discussion et je cherchais depuis quelques temps justement un fil traitant des expériences liées à l’apprentissage et à la pratique des techniques de Mantak Chia.
Pour ma part j’avais déjà croisé ce livre vers l’âge de 15 ans mais je pense que le découverte de ces principes et de cette approche à un trop jeune âge avait centré mon esprit sur l’objectif de ‘ne pas éjaculer’ et donc pour ma part à passer à côté du plaisir de l’acte partagé ou de l’acte en solo. Il y a même eu une époque où je ressentais de la culpabilité à l’idée de me vider de mon énergie ce qui avait pour le coup un effet sur ma psyché…
Aujourd’hui, quelques années ont passées et la relation dans laquelle je suis aujourd’hui me motive énormément à cultiver de nouveau cette pratique avec une approche plus mature il me semble. J’ai par ailleurs une approche énergétique de l’être humain ayant pratiqué le yoga et pratiquant la méditation. A ce jour et au bout de quelques semaines de pratique régulière (cycles de respiration ventrale, pratique de la poussée en 3/6 ou 9 cycles) je remarque une facilité (seul, à deux c’est encore difficile, j’y reviendrai) à m’approcher du point de non retour, à ressentir de légères secousses de ma prostate. Après la respiration ascendante où je visualise réellement l’énergie montant dans ma colonne et redescendant ensuite dans mon nombril j’ai pu ressentir des vagues de plaisirs fortes au niveau de la tête (un peu comme si vous sortiez d’une longue session de méditation, ou comme si vous étiez légèrement stone). Mon érection diminue aussi de manière importante tout en gardant une importante sensation d’excitation. Hier soir en allant dans la cuisine, après une session de 25-30minutes sans éjaculation ma colloque m’a même fait remarquer que j’avais un visage de perché (je n’y avais même pas fait attention avant de me regarder dans une glace).
Là où je m’interroge le plus c’est: est que l’objectif du multiorgasme est de pouvoir déclencher des contractions involontaires de la prostate sans éjaculation ou de provoquer nous même ses contractions par l’exercice de la poussée et de faire monter les sensations dans le corps. Je dis cela parce que j’ai expérimenté une fois des contractions sans éjaculation et avec maintien total de l’excitation et sensation au niveau de la tête mais que je n’ai pas encore réussi à reproduire l’exploit.
En vous lisant et en me relisant je me rends compte de la croyance sous-jacente qui m’anime par moment et qui est la suivante: vouloir que l’ébat sexuel en solo ou a deux soit le plus long possible alors même que cette pratique consiste à savoir y mettre un terme lorsque seul ou à deux l’énergie à complètement circulé dans les corps…
D’autres sujets effleure ma conscience, je les garde pour d’autres posts, celui-ci étant déjà conséquent.
Merci encore de vos partages et expériences qui me rendent confiant sur ce cheminement !