#34324
bzo
Participant

une avant de partir au boulot,
ivre de bon matin,
ivre de plaisir

mes couilles bien au chaud , au nid entre mes cuisses,
dorlotées par celles-ci, frotti-frotta, frotti-frotta, frotti-frotta,
plein de bonnes vibrations, diffusées non pas par la radio
mais par mes bijoux de famille, traites comme les pies d’une vache
pour en extraire le bon nectar frais, chaud, frémissant, écumant
dont j’aime tellement sentir la présence dans mon bassin

mes mains affolent ma peau, la parcourent inlassablement,
comme j’aime passer et repasser avec mes paumes en coupole sur mes seins,
descendre doucement le long de mes flancs, sentir ce relief tout en courbes, au grain doux,
plus bas, aller farfouiller derrière autour de ma petite fente, glisser un doigt ou deux dedans
puis remonter, sentir ces reins bougeant lentement, animé par la houle,
monter, re-caresser les seins au passage, comme ils paraissent gonflés, tendus, vibrant,
on dirait des tambours prêts à résonner,
je remonte jusqu’aux lèvres, entrouvertes, humides,
je me pose dessus, comme un papillon qui a trouvé une fleur accueillante,
sentir le souffle des gémissements passer entre mes doigts
en même temps qu’entendre les sonorités de mes entrailles en liesse

je me gondole de plus en plus, je suis ivre de plaisir, rien que de bouger comme cela
me caresser, lentement, méticuleusement,
j’effleure du doigt le gland de mon sexe au repos,
quel décharge dans tout le corps, deux, trois fois et j’ai orgasme sur orgasme,
je m’enflamme totalement maintenant,
je suis en rut, je ne me tiens plus, je referme les yeux,
je me laisse glisser dans le gouffre cotonneux,
de plus en plus, tournoyant lentement