#34469
bzo
Participant

me suis offert quelques micro-séances avant de me préparer pour aller au boulot,
je peux me permettre d’arriver en retard, ils ne sont pas regardant tant qu’on n’abuse pas

me suis appuyé contre un meuble en hêtre avec de grands surfaces planes verticales
contre lesquelles il y a moyen de bien s’appuyer
puis j’ondule, je presse mes cuisses contre mes couilles autant que la position le permet,
je me désarticule, je me contorsionne, me mets dans toutes sortes de positions bizarres,
je me caresse, je me mets la main aux fesses, dans la fente, y enfonce goulûment deux, trois doigts,
fais monter des contractions, me redresse, ondule, ondule, ondule

comme j’aime tous ces effleurements, tous ces frottements, tant d’infimes détails,
chaque petit mouvement, chaque petit geste, tout a une portée sexuelle, un potentiel sensuel
si on fait bien attention au moindre détail de ce qui se passe,
aux infimes sensations éveillées par le moindre de nos actes,
une véritable symphonie peut se lever ainsi en nous,
portée autant par le minuscule, par le négligeable, par l’infime,
que par les actes majeurs, les acteurs principaux, de notre plaisir

enfin tout mon arsenal habituel
sauf qu’à un moment donné, je me suis mis à me frotter langoureusement contre le bois,
avec mon dos, je me suis laissé aller à me frotter les yeux fermés contre le bois,
c’est en même temps râpeux et doux,
je faisais des mouvements lents tout en continuant de me caresser et tout le reste,
c’était délicieux, cela apportait vraiment quelque chose de nouveau, de puissant, au niveaux des sensations,
cette action de se frotter ainsi contre un objet

je vais le reproduire plus souvent,
après mes textes d’il y a quelques jours où j’exprimais toute mon excitation
d’être nu parmi les copeaux et la sciure de bois, assis par terre avec les outils, les vis,
à quel point j’aimais sentir leur présence contre ma peau quand je pratiquais,
c’est finalement une étape assez logique que je me mette à me frotter contre des objets,
plus particulièrement sans doute en bois,
celui-ci a un contact vraiment sensuel,
en même temps une douceur quasi de velours et puis un peu râpeux, un peu rugueux, ferme