#34564
bzo
Participant

certains font une pause cigarette régulièrement,
moi je fais une pause coin de table

je m’assieds dessus, je ferme les yeux, je commence à me caresser,
je commence à bouger dessus, bouger n’est pas le mot le plus approprié,
plutôt danser dessus avec mon cul, avec ma petite crevasse enveloppant le coin de bois,
le caressant, le frottant, le pressant,

mouvement ondulant, mouvement sinueux, mouvement langoureux, lascif,
j’ai la sensation d’une telle raideur pousser dans mon ventre,
aller et venir dedans,
la volupté se répand à tout mon corps,
c’est comme si je n’étais plus qu’un champ d’étoiles dans l’espace

je monte et je descends dessus
et je rebondis toujours plus haut,
comme si ce bois sous moi me propulsait toujours plus haut
puis j’explose, je deviens une pluie d’étoiles,
je monte, je monte , en une pièce
puis j’explose en une pluie d’étoiles qui filent lentement vers le bas, se dispersant

jamais complètement le temps d’atterrir
car déjà je remonte, je rebondis,
cela explose tellement doucement,
cela se désintègre, se fragmente en mille morceaux, dans une caresse ineffable,
un déchirement qui semble réunir mais en mieux, en même temps que disloquant en pièces