#34775
bzo
Participant

il y a une couche plus ou moins épaisse de pensée
qui nous sépare quasi constamment de nos sensations quand elles passent dans notre chair

parvenir un instant à la pousser de côté, à l’éteindre,
c’est se retrouver soudainement avec la sensation comme affluant, nous enrobant dans ses eaux

au plus longtemps vous parvenez à rester sans cette production babillarde, verbeuse, de votre moi pensant,
au plus les sensations s’imposent à vous,
sont présentes avec de plus en plus de force