#34835
bzo
Participant

Et puis c’est trop, je suis envahi d’un plaisir, pourtant léger, mais qui prend tout mon être, ça m’oblige à me tortiller, à m’arc-bouter, c’est trop, je ne suis plus tout à fait là, sensation que si ça continue je vais tomber dans les pommes.

hé hé , c’est bon n’est-ce pas, le plaisir dans tout le corps,
je ne cesse de le répéter, c’est bien plus intéressant d’avoir cela, de développer cela, jour après jour
que d’être focalisé, voire obnubilé, par les super O,
surtout que cela évolue sans cesse, s’enrichit, se pare d’une infinité de nuances
nous emmenant vers des extases inoubliables

tu m’as sérieusement inquiété avec cette phrase:

réussir à supporter, à apprivoiser ce voile de plaisir si doux si léger mais si puissant.

mais après avec cela:

amenant à la perte de contrôle, qu’il va me falloir apprendre à accepter

tu m’as rassuré, tu as bien compris comment cela fonctionne

il ne s’agit pas d’apprivoiser, de contrôler
mais bien le contraire, accepter de perdre le contrôle, comme tu l’écris

vois comme les femmes qui savent bien faire l’amour, s’abandonnent, se laissent aller,
se laissent entraîner en un clin d’oeil, levant toutes leurs défenses
c’est si bon d’abdiquer toute volonté,
de n’être plus qu’un fétu de paille entraîné par la volupté, par les sensations

j’admets, ce n’est pas inné à nous autres hommes, pour la plupart,
on est dans la retenue puis on explose, voilà
mais une fois qu’on a saisi ce mécanisme de tout laisser aller,
de ne plus être qu’un jouet entre les mains du plaisir,
on s’en délecte, c’est si bon, de ne plus devoir être fort, résister, tenir,
non, juste se laisse emporter, ne plus rien être d’autre que ce plaisir qui nous envahit de plus en plus partout,
jusqu’au plus profond de notre être

en tout cas bravo, tu prends vraiment le bon chemin,
tant de prostatonautes en restent juste aux chapelets d’orgasmes,
agrémentés de temps à autre d’un super O,
alors qu’au delà il y a ce plaisir plus feutré, plus riche, plus coloré
qui peut être ressenti dans tout le corps et qui monte en puissance d’une façon incroyable,
variant à l’infini jour après jour,
nous emmenant souvent dans des territoires inconnus de nous-même dans des extases mémorables