#35183
bzo
Participant

comme je suis bien dans ma pratique,
elle me fait un nid tellement chaud, tellement soyeux, dans la peau
tellement de flots de volupté,
tellement de moments de magie, de moments de jubilation du corps,
de félicité onctueuse dans la chair

je continue à explorer avec gourmandise la station debout,
pour quelqu’un comme moi, qui a une pratique dynamique,
avec beaucoup de mouvements du corps, d’ondulations, de danse lascive du bassin,
de mains sans cesse se déplaçant,
c’est une aubaine exceptionnelle d’avoir découvert les possibilités superbes dans cette position
car la liberté totale de se mouvoir et de bouger dans toutes les directions,
permet au désir de s’exprimer sans entraves, de me mener jusqu’au bout de l’élan

pour l’instant cependant, je reste relativement sur place
mais je bouge beaucoup le bassin, danse langoureuse et lascive dans les hanches,
mes cuisses et mes parties se frottent beaucoup,
mon sexe et mes couilles ou mes couilles seules, souvent coincées derrière les cuisses,
et ainsi en tension, chaque mouvement, change la pression, malaxe, presse,
délicieux, irrésistible,
tant d’ondes voluptueuses

me caresse beaucoup aussi bien sûr, la poitrine, les flancs, la croupe,
de temps à autre je passe la main dans ma raie, j’y glisse un doigt ou deux ou trois
et puis les contractions, bien sûr, plus ou moins régulièrement,
comme un piston remontant en moi avec son cortège de feu faisant fondre tout sur son passage

je plie souvent les genoux, ondulant ainsi, dandinant le cul, remontant, redescendant,
cela change radicalement la direction des pressions entre les cuisses sur mes parties,
y provoquent toutes sortes de mouvements imprévus, très doux, tortueux, ondoyant,
j’ouvre les cuisses avec langueur, les referme, sentant mon petit troutrou bailler
tend la croupe vers l’arrière, me déhanche, me raidit, m’amollit, me cambre,
frotte sans arrêt mes cuisses contre mes bijoux de famille,
presse ma poitrine

les orgasmes sont souvent au rendez-vous avec la station debout,
contrairement au lit, où c’est comme une dérive à l’horizontale, tout en s’élevant mais très progressivement
avec au bout d’un certain temps, d’interminables extases
comme si je débarquais sur des rivages lointains où je communie avec les éléments,
le soleil, la mer, le vent

alors que debout, ce sont des orgasmes, c’est de la verticalité, de l’explosivité
tout en ayant la même incomparable finesse et richesse des nuances qu’au lit,
cependant la tension sexuelle augmente très rapidement
jusqu’à me mener quasi à chaque micro-séance, aussi courte soit-elle,
à l’explosion douce mais puissante d’un orgasme