#35325
bzo
Participant

la dernière fois que je me sois masturbé?
cela doit remonter à la nuit des temps…

hum, j’exagère un peu mais je ne me souviens même plus quand c’était,
tellement c’est loin.
Un an? deux?

comment je fais?
Ma pratique, comme je n’arrête pas de l’écrire,
fait participer beaucoup mes organes sexuels,
ils sont avant tout utilisés durant mon mode liane lascive,
la danse sensuelle de mes cuisses et de mes bijoux de famille,
se pressant les uns contre les autres, n’arrêtant de se frotter, de se presser, de se malaxer,
tout cela provoque chez moi des flots et des flots de soie chaude et mouvante dans mon bassin,
rapidement se répandant dans tout mon corps

en fait, comme je l’ai déjà écrit,
mes organes sexuels sont devenus le principal acteur de mon plaisir en mode liane lascive,
en mode pénétration, cela reste la contraction,
consolidée, renforcée par les vibrations de la prostate

donc, l’essentiel de mon plaisir est généré dans mon bassin,
par ces deux groupes d’acteurs,
d’une part donc, mes cuisses avec mes couilles, mon sexe
et puis d’autres part, la contraction avec les vibrations de la prostate

là encore , il n’y a pas une frontière nette
puisque quand je suis en mode liane lascive, il y a régulièrement des contractions,
moins fortes et qui n’ont pas le principal focus de mon attention,
de même en mode pénétration, il y a aussi souvent quand je les effectue avec les cuisses serrées,
les frottements, les pressions, entre celles-ci et mes bijoux chéris

mes bijoux chéris?
oh que oui, comme je les chéris désormais,
mon petit tuyau à la peau basanée et toute ratatinée, mes boules poilues,
comme je les aimes à nouveau,
comme je les aime pour leur contribution massive à ma pratique,
je les aime pour avoir été capable de cette transition d’un plaisir masculin classique,
celui qui nous est programmé par défaut pour la plupart
vers quelque chose de différent, de tellement totalement différent,
elles sont devenues mes principales pourvoyeuses de soie vibrante, chaude
qui va circuler en moi par vagues douces, vagues lentes

pendant deux bonnes années où j’ai pratiqué avec masseur,
j’ai appliqué la règle, qui selon moi, reste toujours valable,
de faire de son sexe et de ses alentours immédiats, une zone interdite, de ne pas y toucher
mais à l’époque, c’était parfois difficile à tenir,
alors de temps à autre, je n’y tenais pas et je lâchais mon coup,
je le regrettais bien après car il fallait au moins deux semaines
pour reconstituer des réserves d’énergie disponibles à 100% de leur capacité

oh ce que je regrettais, bien sûr, ce ne sont pas les quelques giclées que j’avais lâchées,
qui avaient provoqué quelques instants d’orgasme intense,
les réserves de sperme se reconstituent , selon son âge, sa nature, en quelques jours,
ce ne sont pas ces ressources qui sont utiles durant le massage prostatique,
ni durant ma façon de pratiquer
mais bien des énergies plus subtiles,
des énergies dans l’invisible, dans nos profondeurs

j’ai ma théorie là-dessus,
ces énergies dont je parle,
quand vous avez du sexe avec un ou des partenaires, masculin, féminin, indifféremment,
vous échangez vos énergies subtiles,
vous allez en dépenser beaucoup, vous allez en dépenser massivement,
mais vous allez aussi en recevoir beaucoup, en recevoir massivement, de votre partenaire,
ainsi les réserves sont régénérées
et après des ébats, vous avez lâché votre coup,
une fois, deux, trois fois ou plus selon vos capacités et votre âge
mais malgré que vos couilles soient vidées et nécessiteront du temps pour retrouver leur plein niveau,
vos réelles énergies sexuelles, n’ont pas baissées pour un sou,
au contraire, vous allez avoir une sensation de bien-être, en partie parce que qu’elles se seront régénérées
grâce aux énergies de votre ou vos partenaires qui auront été injectées en vous

alors qu’avec la masturbation, le problème est que vous allez dépenser de l’énergie sexuelle
mais vous n’allez pas en recevoir,
les réservoirs vont mettre au moins 10 jours pour être à nouveau remplis
et que cela aura des répercussions sur votre pratique,
bien sûr si celle-ci n’est pas encore très développée,
vous n’allez pas trop vous en rendre compte puisque vous êtes encore loin de fonctionner à pleine capacité,
de percevoir à pleine puissance les sensations

avec ma pratique donc, j’ai lentement, patiemment, reprogrammé, mes couilles, mon sexe,
qui pendouillaient entre mes jambes, inutilisés et malheureux
durant ma période de pratique avec masseur
mais désormais, ils participent activement, oh combien activement,
je ne les ai jamais senti aussi heureux, aussi épanouis,
plus jamais je ne ressens le besoin de me masturber, je peux même voir des images pornographiques,
cela ne provoque pas cette envie,
bon, il est vrai aussi que je n’en regarde pas souvent,
cette envie aussi m’est passée,
pourquoi regarder d’autres, alors que j’ai cette magie que je peux déployer à tout instant en moi
qui instantanément m’emplit d’un plaisir dans tout le corps?

bon, il est vrai qu’avec cette pratique androgyne,
mon plaisir que j’évalue à 90% féminin et 10% masculin,
mes goûts sexuels sont en train d’évoluer,
j’ai toujours été bisexuel sur les bords durant ma vie sexuelle active avec des partenaires
mais là si je me réfère à mes envies, c’est en train de s’accentuer,
j’ai de plus en plus envie, point,
indifféremment d’homme, de femme, de vagins, de braquemart, de chair vivante, vibrante,
de cul, d’nus, d’homme, de femme,
je me sens devenir omnivore sexuellement
et glouton, incroyablement glouton
mais à un point étonnant, il y a une sorte d’ouverture immense en moi, qui s’est faite,
une soif de brûler comme une flamme dansante dans ma chair embrasée

bon, pour l’instant, je ne mets pas en application,
j’ai déjà parlé ailleurs de mes difficultés à approcher d’autres,
du fait que je suis resté isolé bien trop longtemps,
que je me suis bâti un nid douillet avec mes livres, mon art
et maintenant ma pratique tellement riche, tellement développée
qui m’apporte une satisfaction et un épanouissement complets

cependant cette pratique, malgré le fait que je sois totalement autonome sexuellement,
fait croître en moi aussi l’envie de retourner vers les autres,
d’aller me frotter à d’autres corps, de goûter à d’autres sexes, hommes, femmes
parce qu’au fond en nous, dans nos profondeurs,
quand on arrive suffisamment loin, ce sur quoi on tombe, c’est le terreau commun,
ce que nous partageons, hommes, femmes, qui fait notre socle commun

vivre une sexualité intense en dialoguant directement avec sa chair,
en y goûtant au masculin comme au féminin, à pleine puissance,
c’est goûter au socle commun, aux énergies vitales, aux énergies premières, sur tout leur spectre,
et après quand on marche dans la rue,
c’est percevoir aussi ce socle commun, ces énergies vitales, ces énergies premières, dans les autres
et avoir envie d’y goûter
avec toutes les spécificités dont c’est entouré, dont c’est enrobé, chez d’autres