#35642
bzo
Participant

mon samedi soir aura été assez identique aux autres jours de la semaine,
c’est-à-dire en fait, assez unique quelque part,
mais pourquoi changer une formule qui gagne

d’autres font la fête dehors,
moi je fais la fête dans ma chair,
j’en ai jamais assez, pourquoi je m’arrêterai? pourquoi je serais raisonnable?
l’instant d’après, déjà ce n’est plus qu’un souvenir lointain,
mes besoins en nectar soyeux sont insatiables,
ma chair est un animal gourmand, il en raffole, il veut le laper encore et encore

ne plus jamais laisser s’éloigner le plaisir loin de moi quand je suis tout seul,
le garder constamment au plus près,
que je sois son nid, son nid ardent, sa piste de décollage,
que mon corps devienne un chaudron d’alchimiste
dans lequel s’opère constamment la transmutation du plomb en or

il y aura bien un moment où la fatigue me forcera à me coucher,
c’est l’heure de se calmer,
bien que comme je l’ai déjà écrit,
même en dormant je suis actif désormais
puisque j’explore du plaisir anal à chacun de mes micro-réveils la nuit
et ils sont nombreux

comme j’aime sentir trois doigts s’enfoncer dans ma petite crevasse derrière,
ma fente chaude, humide et lubrifiée par la crème de soins dont je m’enduit avant de m’endormir,
cela glisse vraiment bien mais pas trop, je n’aime pas quand cela devient une patinoire,
cela glisse lentement, suavement, frottant, raclant même un peu,
délicieuse sensation de pénétration,
je les enfonce autant que je peux, même jusqu’à réveiller ma tendinite du coude à force de pousser,
je les laisse gigoter dedans, ces coquinous, faire de lents va et vient,
un peu gémir, sentir mon bassin s’emplir d’ondes inhabituelles, de plaisir anal, puis me rendormir,
replonger dans mes beaux rêves,
le cul encore tout chose du petit brasier qui s’est allumé dedans