#36009
SophiAir
Participant

Bonjour @aneveil,
toujours aussi enrichissant ce forum !
Pour ma part, l’interrupteur est effectivement complètement intégré, et plus souvent sur le on que sur le off. Dans ma vie de tous les jours, extérieurement, je reste la personne que tout le monde connaît. En revanche, à l’intérieur, le Yin a carrément pris le dessus. Et comme notre cher @bzo, des petites modifications dans les gestes de tous les jours suffisent à me sentir en phase avec ce Yin, de le vivre et d’en jouir, dans tous les sens du terme.
Une démarche avec les pieds un peu moins écartés fait bouger mon bassin autrement, un buste un peu plus porté vers l’avant tend un peu plus ma poitrine et fait pointer mes seins, des gestes des bras et des mains un peu plus doux et délicats, des cuisses un peu plus serrées quand je suis assis(e), tous ces petits riens qui me mettent plus en phase avec moi-même, et qui déclenchent systématiquement des montées de plaisirs.
Dans mon lit, pour les orgasmes, allongée, il est sûr que la cambrure joue énormément, l’offrande du corps, ouvert, les fesses et les cuisses qui s’écartent légèrement grâce à cette cambrure, ouvrant l’accès à mon “vagin”. Et j’amplifie le phénomène si, couchée sur le dos ou le côté, je lève mes bras au-dessus de ma tête. J’offre ma poitrine, mes seins, les tétons se durcissent naturellement, et le moindre contact (main, drap…) est déclencheur.
Ce Yin si fort, ce féminin est devenu extrêmement important et présent chez moi. Ma pratique a fait remonter beaucoup de choses de mon enfance et mon adolescence. Je suis sûr qu’à 20 ans aujourd’hui, j’aurais commencé une procédure de transition. A mon âge, avec ma vie, même si cela reste possible, cela est beaucoup plus compliqué, et me fait énormément hésiter.
En tous cas, je n’en suis pas encore arrivé à ne plus supporter ma vie d’homme, même si la source de mon plaisir n’est qu’intérieur. Pointe parfois la frustration de ne pas vivre ma sexualité de femme.
Notre prostate, ce grand révélateur ;))
Bons plaisirs à tous