#36014
bzo
Participant

Ce Yin si fort, ce féminin est devenu extrêmement important et présent chez moi. Ma pratique a fait remonter beaucoup de choses de mon enfance et mon adolescence. Je suis sûr qu’à 20 ans aujourd’hui, j’aurais commencé une procédure de transition. A mon âge, avec ma vie, même si cela reste possible, cela est beaucoup plus compliqué, et me fait énormément hésiter.
En tous cas, je n’en suis pas encore arrivé à ne plus supporter ma vie d’homme, même si la source de mon plaisir n’est qu’intérieur. Pointe parfois la frustration de ne pas vivre ma sexualité de femme.

je fais remonter ton fil, y place cette citation de toi
dans le le fil Commutateur corporel Yin/yang et si ça fonctionnait créé par @aneveil
car elle m’évoque beaucoup de choses et voulais faire quelques réflexions
sans polluer d’avantage le fil d’@aneveil


@ch313
qui vit une expérience très similaire à celle que nous vivons,
s’était aussi demandé à un moment donné, je me souviens, s’il n’était pas hermaphrodite,
moi-même , parce que j’essaie d’être intellectuellement aussi objectif et exigeant que possible,
vu la nature tellement féminine de mon plaisir,
à quel point je parviens à me laisser envahir par du féminin durant l’action,
je me suis posé des questions sur moi-même, sur ma nature profonde

mais les conclusions auxquelles je suis parvenus, sont différentes de toi
et cela a changé légèrement ma perspective,
c’est pour cela qu’à partir d’un moment donné,
j’ai commencé à parler de plaisir androgyne plutôt que de plaisir au féminin
parce que je sens constamment un braquemart bien dur, bien dressé, au travail en moi,
je le sens dans un sexe féminin, dans ma petite chatte qui n’existe pas
mais que je sens avec une acuité confondante, bouleversante, entre mes jambes
je sens les deux en moi, ils semblent indissociables,
je veux dire que le masculin semble indissociable en moi, je m’en suis rendu compte peu à peu
et je l’ai accepté et c’est à partir de ce moment que mon plaisir a été total, complet
et totalement épanouissant

l’essentiel est féminin bien sûr, à 90, 95% , je dirai
mais les 5 à 10 % de masculin sont bien là et je les sens indispensables à la machinerie
pour que le moteur puisse fonctionner à plein régime

je crois que cela correspond à ma nature profonde
et donc l’accepter, c’est pouvoir exprimer celle-ci pleinement,
en extraire, faire monter, toute la richesse, toute la diversité, toute l’intensité

ma nature profonde, je crois, est celle d’un homme
qui peut prendre son plaisir en tant qu’homme avec une femme
mais aussi en tant que femme avec une femme
et puis aussi en tant qu’homme avec un homme et en tant que femme avec un homme,
je suis, on ne peut plus, omnivore et satisfait que mon corps d’homme m’offre ces possibilités,
je ne me sens à aucun moment le besoin d’assumer cette féminité plus que cela,
au quotidien, elle m’irrigue par les soubassements, je sens mes racines baigner dedans,
me nourrir secrètement, m’enrichir, me diversifier, m’assouplir, me rendre plus ouvert, plus attentif
et c’est bien ainsi, cela me suffit,
je suis content ainsi

c’est la différence donc, je crois, par rapport à toi,
c’est 5 à 10% de masculin en toi, sans doute parce que ta nature profonde t’indique cette direction,
que c’est là que tu seras pleinement toi,
tu préfères les vivre à 100 du côté du féminin,
tu ressens l’effet du masculin en toi mais à 100% du côté du féminin,
la pine bien dure, tu en ressens les effets, tu la sens monter en toi, frotter dans tes chairs en toi,
moi aussi, o combien
mais tu as sens comme extérieure à toi,
alors que moi je prends du plaisir avec aussi, je la manipule, je prends du plaisir à la sentir s’enfoncer en moi,
je prends un plaisir mâle à l’enfoncer en moi,
à la sentir s’enfoncer dans ma chair, je prend un plaisir mâle en même temps que femelle,
à la sentir s’enfoncer en moi

une chose est sûre, on est sur les mêmes longueurs d’ondes,
on est devenu totalement complice de cette chair
on vit le plaisir qu’on a envie d’éprouver,
notre désir semble se transformer instantanément
en un kaléidoscope de sensations avec la complicité totale de ce corps

une chose que je t’envie, à laquelle je ne parviens pas du tout,
c’est à me contrôler en “public”,
je veux dire que très rapidement je me mets à gémir, cela semble totalement incontrôlable
et puis je sens aussi mon visage qui devient très expressif des sensations que j’éprouve,
donc hors de chez moi, je m’offre seulement des doses homéopathiques d’action
par peur de me faire surprendre