#36021
bzo
Participant

pour compléter mon texte juste au-dessus

c’est un travail sur soi-même qui ne se fait pas en un jour,
réussir à mettre à la niche son moi pensant
et à ce qu’il y reste la plupart du temps ou qu’il y retourne en vitesse chaque fois qu’il en sort

le fait est qu’on est tellement habitué à ce que notre moi pensant soit aux commandes,
que ce n’est pas évident, juste d’être en action, comme mené par le désir

on est tellement habitué à ce que notre moi pensant soit aux commandes,
qu’on ne se rend même pas compte que des tas d’ordres et de suggestions,
émanent en fait de lui,
cela nous parait tellement naturel, machinal, aller de soi

mais à partir du moment où l’on cherche à faire émerger la spontanéité du désir,
que ce soient nos pulsions, nos instincts, notre chair, notre désir
qui soient aux commandes,
cela ne va vraiment pas de soi,
l’on se rend compte que le moi pensant cherche à intervenir à tout bout de champ,
il faut du temps pour reconnaître ses directives, ses suggestions
et ne plus en tenir compte,
en arriver juste à l’élan primaire en nous, l’élan vital,
le désir pur,
seul aux commandes