#36108
bzo
Participant

ah l’ineffable, la soyeuse douceur qui envahit mon bassin
dès que je me mets à frotter lentement, langoureusement, mes cuisses contre mes parties,
que je mets une main devant la bouche,
que l’autre caresse mes seins
et que je fais entrer dans la danse ma prostate chérie en effectuant quelques contractions

cela me monte en quelques instants au cerveau comme une tellement légère inondation,
de l’ivresse comme une vapeur divine, un grain de folie dans la chair,
mes yeux se referment mais pas tout à fait,
j’entrevois encore au travers d’un voile le monde autour
qui chavire dans une chaleur dense avec moi

on m’a plongé dans un aquarium de volupté, je coule à pic,
mes mouvements lascifs de la hanche
semble éveiller des arabesques de chaleur tellement harmonieuses dans ma chair,
une forêt de lianes dansent partout en moi

le plaisir est un moment de liberté extraordinaire,
il y a des barils de poudre, des piles de feu d’artifice
qui sont stockés à la cave,
ça pousse tout seul ces choses-là