#36112
bzo
Participant

ais-je tort d’écrire des textes pareils (juste au-dessus)?
vais-je trop loin?

tant pis, c’est plus fort que moi, c’est moi durant l’action,
c’est moi là ondulant comme une tapette, comme une folle, sans identité sexuelle bien définie,
aucune envie de me retenir

cet autre moi tellement plus riche sexuellement, tellement plus complexe,
tellement totalement ambigu, tellement totalement extrême,
en un mot, dépravé jusqu’au bout des ongles,
oh oui, délicieusement dépravé jusqu’au bout des ongles

comme j’aime la dépravation, me vautrer dans la luxure,
même si je le fais tout seul dans mon coin,
j’aurais fait un grand libertin, même avec mon petit sexe,
il y a bien eu des grands basketteurs tout petits

avec un ou une autre, je n’aurais pas été aussi loin sans doute,
la présence de l’autre, marque des frontières, porte notre attention vers l’extérieur
alors que tout seul, rien pour me retenir, rien pour m’empêcher de plonger toujours plus loin,
on est à vingt dans mon lit des fois,
toujours au moins deux, sexes entremêlés, sexes confondus, sexes interchangés,
comme j’aime les sentir s’entremêler, se coller, se fondre l’un dans l’autre
à force de se frotter, à force de se presser,
toute cette zone est faite de chair tellement tendre, de muqueuse,
ça se colle si facilement, c’est si malléable,
c’est doux, c’est plein d’odeur animale, d’odeur d’urine et de sueur

j’aime l’urine, une petite douche de temps à autre, cela fait du bien,
fantasme: moi couché, une femme debout m’urinant dessus,
voir son sexe entrouvert lâchant le jet de liquide doré vers moi
puis la léchant, la lapant entre les jambes, recueillant les dernières gouttes

notre corps est comme une cathédrale, tout y est sacré
et le sexe est une messe,
une grande messe qui peut être murmurée tout seul ou en groupe,