#36142
Andraneros
Modérateur

Tu t’inquiètes @Buzzi :

j’ai peur d’avoir des attentes sur la prochaine session sachant bien que je ne dois rien en attendre mais simplement écouter ce qui ce passe dans mon corps

A ce point de ton cheminement tu peux réagir de deux manières différentes. La première est celle qui correspond à ta peur. Elle est naturelle mais contribue à freiner la progression de nombreux débutants. La seconde demande un petit changement d’état d’esprit. L’idée principale est de ne pas chercher à provoquer l’orgasme mais au contraire de se mettre en situation de le recevoir quand tu seras prêt à le vivre. Dans cet état d’esprit ta progression va se nourrir de tous ces éléments :
• Tout étincelle de plaisir nouvelle est un progrès, plus ces étincelles prennent de l’importance, pour devenir des « boules d’énergie » par exemple, plus le progrès est important. C’est vrai que l’événement se reproduise immédiatement ou non.
• Toute étincelle de plaisir que tu perçois se reproduira si tu laisses libre ton espace mental et physique.
• Tu dois être ou si nécessaire faire l’effort d’être heureux voire profondément heureux de chaque étincelle de plaisir que tu perçois sans penser à l’objectif orgasmique.
• Dès tes premiers progrès tu dois être confiant dans la réussite de ton cheminement en éliminant toute notion de durée.
C’est, à mon avis, la signification que doit avoir pour toi l’extrait de ton message cité plus haut.

A ce moment précis mon sex entrait en érection et cela devenait de plus en plus dur de ne pas contracter mes muscles du périnées. 

C’est quand tu sens cette tension apparaître que tu dois penser à approfondir ton état de relaxation, de relâchement musculaire. Tu te concentres sur ta respiration, tu prends conscience des muscles qui commencent à se contracter pour renoncer à cette contraction. Le premier effet de cette « diversion » peut être de réduire la sensation de plaisir ; ce n’est pas grave, elle reviendra très vite. Le second effet te procure un petit espace de manœuvre pour rediriger ta perception sur l’intérieur, pour sentir cette énergie se répandre en toi, en profondeur et non superficiellement dans ton pénis. C’est très précisément ce que te dit @bzo.
Tu demandes :

Dois-je éviter de contracter mon sex (i.e. mes muscles périnéens, comme quand on contracte juste avant l’éjaculation) ?

La réponse est oui pour le moment, dans la mesure où cette forme de contraction ne fait vraisemblablement que reproduire celle que tu as à l’occasion de tes orgasmes éjaculatoires qui sont les seuls que ton cerveau maîtrise et donc ceux qu’il favorise. Ton renoncement à ces contractions instinctives (par l’approfondissement de ton relâchement musculaire) te permet de découvrir que tu peux doser tes contractions au profit des mouvements du masseur et non à celui de l’orgasme éjaculatoire. Peu à peu tu prendras conscience, comme le dit @pcommep, de la multiplicité des contractions possibles, beaucoup plus douces que celles que tu subis pour le moment.

La perception du plaisir prostatique en gardant l’aneros inséré pendant mon sommeil a pris du temps avec une évolution suffisamment lente pour décourager les aneronautes pressés. Il serait donc tout à fait normal que tu aies l’impression de ne rien ressentir les premières nuits. Donc tu fais une expérience qui peut t’aider, dans ce cas c’est tant mieux, ou non, dans ce cas tu n’en tires aucune conclusion négative. Prend bien soin de mettre en place une lubrification longue durée.

Bon cheminement @Buzzi.