Pourtant dans les faits ce n’est pas toujours simple : trop de yang peut m’empêcher d’accéder au plaisir prostatique et trop de yin peut me faire perdre une érection, mais il n’y a pas d’incompatibilité définitive et j’aime par dessus tout quand ces deux polarités cohabitent, s’additionnent, voir se multiplient même si l’alchimie reste complexe et délicate à doser…
tellement vrai,
je suis en plein cela pour l’instant, le rééquilibrage de ces deux pôles en moi,
j’écrivais justement là-dessus hier soir
mais depuis j’ai renoncé pour l’instant,
dans la séance nocturne,
mon corps m’a fait clairement savoir qu’il n’en voulait pas, de rééquilibrage ,
que cela lui convenait tout à fait comme cela,
avec en aneroless pour l’instant un pourcentage de 60 à 70 % d’ondes provenant de mes génitaux
et du reste de la prostate
bien qu’en soi, cela ne veut pas dire grand chose, je trouve, cela renseigne juste sur la source
mais aucunement du type de plaisir,
cela fait longtemps que chez moi, les sources sont brouillées, court-circuitées,
que mes bijoux de famille
me procurent la plus douce des voluptés possible
et que mes contractions motorisées par la prostate me procurent une irrésistible sensation de pénétration
tout semble inversé en fait
et c’est assez logique quelque part si on se place du côté de ma théorie,
que durant l’action, je suis avec cet autre moi dans mon corps,
avec cet autre moi que je perçois, que je ressens,
un moi essentiellement féminin,
même si le terme androgyne correspond plus à la réalité
Cet après midi une énergie sexuelle assez pressante m’a poussé à me mettre nu pour me masturber, j’avais très envie d’enfiler
mon Satisfyer Partner multifun comme un cockring
…
J’ai ensuite utilisé mon masturbateur le plus soft, le plaisir conjugué de mon sexe et de mes profondeurs était délicieux
…
N’y tenant plus j’ai alors introduit mon Progasm qui m’a très rapidement fait oublier mon pénis,
…
plus tard, j’ôtais le Progasm pour enfiler la grosse boule du Pure-Wand Chinois
…
qui allait me faire prendre encore de l’attitude, mon dieu que c’était divin…
étonnant éclectisme, tu es tout-terrain, je t’envie cela un peu
mais j’ai tellement tendance à plonger dans la monomanie
et à foncer avec des œillères dans une direction
Mes premiers orgasmes prostatiques m’ont fait prendre conscience d’une part de féminité dans ma nouvelle forme de jouissance. Mon expérience depuis a confirmé et amplifié ma perception de ma part féminine mais pas au point de vivre comme toi ou @bzo ou d’autres la présence de deux pôles distincts en moi, capables de générer chacun son mode de jouissance particulier.
personnellement j’évite assez systématiquement tout plaisir masculin direct,
n’ayant pas d’interaction sexuelle depuis quelques années,
les formes de masturbation pour remplacer, ne m’intéressent pas
certaines sont sans doute très satisfaisantes, apportent un plaisir puissant
mais étant dans la situation dans laquelle je suis,
j’ai l’impression qu’ils ne seraient perçu que comme des pis-aller en définitive
alors que cet univers que j’ai développé, avec des sensations tellement différentes,
un corps vécu tellement autrement,
qu’il semble être habité par un autre moi, avec une identité sexuelle différente,
là je suis dans tout à fait autre chose
et je connais un véritable épanouissement,
une véritable satisfaction physique, sensitive et intellectuelle
mon expérience m’a emmené aux conclusions
que les sensations dites féminines et dites masculines, étaient toutes relatives
et que ce pôle masculin et ce pôle féminin en nous,
ne sont pas liés aux organes,
même que le pôle masculin n’était pas lié à mes organes génitaux
mais à notre approche, la perspective qu’on a développée,
la façon dont on vit ce corps
je m’ouvre, je cède,
je laisse tout ce féminin qu’il y a dans mes abysses, monter,
m’envahir, prendre les commandes,
exploser les limites de mon identité sexuelle
mon sexe et mes couilles peuvent me procurer des sensations qui semblent féminines ineffablement
et ma prostate une sensation très virile de pénétration
mes éjaculations semblent le premier étage d’une fusée qui me propulse
dans les délices d’un super O au féminin
Assis très cambré sur le bord du lit mes jambes écartées et en appui sur le bout de mes pieds comme si j’avais des chaussures à talons, ma zone anale très ouverte profitait alors pleinement de cette stimulation et je sentais ma prostate pulser de délices
ici, c’est l’autre moi, le moi androgyne, féminin qui est aux commandes,
@aneveil, tu sembles pouvoir permuter rapidement entre les deux,
pour passer d’un plaisir mâle, plus classique,
à tout le spectre, où les limites sont brouillées, voire inexistantes.