#36486
bzo
Participant

Je comprends aussi pourquoi cette solitude peut te permettre de vivre une telle richesse intérieure
et d’aller aussi loin dans l’exploration d’une forme de « sexualité expérimentale »
qui d’ailleurs je crois, n’est pas vraiment duplicable et partageable à d’autres individus
(mais certaine grandes lignes peuvent l’être).

je reviens là-dessus, cela m’avait échappé

je suis tout à fait d’accord, il n’est sans doute pas possible d’aller aussi loin,
avec quelqu’un à ses cotés, partageant sa vie

une grande partie de notre plaisir est en partage, est mis en commun avec le plaisir de quelqu’un d’autre,
il ne reste donc sans doute pas assez de place pour mener aussi loin des expérimentations en solitaire

cependant je crois qu’on peut obtenir des résultats très intéressants aussi en couple,
à condition d’avoir une compagne ouverte et intéressée par la question,
j’ai acquis dernièrement un livre “modernité hermaphrodite”, un gros pavé universitaire
qui fait bien le tour de la question de l’androgynie
dans toute l’histoire de l’humanité jusqu’à nos jours

dans certains courants de pensée, le couple est considéré comme une tentative
pour retrouver l’androgynie originelle,
on fusionne du masculin et du féminin
jusqu’à ce que les frontières s’effacent et qu’on ne forme plus qu’un être,
en même temps masculin et féminin

c’est ce que je fais aussi mais tout seul,
c’est à la fois plus facile et plus difficile

en couple, c’est une piste puissante à explorer,
si l’homme a un bagage déjà, avec une prostate bien éveillée
et puis la capacité de faire monter le féminin en soi
et puis la femme, là je suis moins sûr si elle doit avoir quelque bagage spécial,
juste être elle peut-être, elle ouverte à toutes les explorations, sans tabou,
libre dans sa tête, épanouie dans sa sexualité, cela devrait suffire,
son potentiel étant , dès le départ, tellement plus énorme avec des racines qui vont tellement profond