#36497
bzo
Participant

ma chair aurait pu être la chair d’une femme,
un coup de dés, à un moment donné avant ma naissance, en a décidé autrement,
tant de choses ont été rangés, à partir de ce moment-là, à la cave,
tant de breloques, tant de fourbi, tant de couleurs vibrantes, tant de magie

une porte oubliée,
recouverte de toiles d’araignées, d’une épaisse couche de poussière,
des gonds qui grincent, qui cèdent millimètre par millimètre,
se révèle en nous, le baiser des profondeurs,
le baiser infini du partage et de la communion
dans l’incandescence de la chair