#36746
verlesetoiles
Participant

Pour te répondre @Andraneros

J’ai deux questions un peu terre à terre après toutes ces considérations mais tes réponses intéresseront nos amis qui, bien que solidement engagés dans leur cheminement ne vivent pas encore des expériences comme les tiennes. Quand tu te retrouves entre deux orgasmes tels que ceux que tu nous décris, comment sens-tu ton niveau d’excitation, ton niveau de jouissance résiduelle par rapport à ton état « normal », au calme et par rapport à tes pics orgasmiques éjaculatoires tels que tu les vivais encore à la fin de l’année dernière ?

Le niveau de plaisir lorsque je suis entre deux orgasmes est chaque fois un peu plus élevé. Passé la première rampe de lancement, lorsque je navigue en haute altitude, je redescends très peu, de moins en moins en fait. Je suis baigné dans un océan de plaisir et lorsque l’orgasme arrive je suis envahi par un plaisir encore plus intense. Au fil de mon cheminement il est vrai que les phases entre-deux et les phases d’orgasmes évoluent conjointement vers quelque chose de toujours plus intense. Cette phase entre-deux est plus jouissive comparé à mon souvenir de mes orgasmes éjaculatoires d’avant, même si ce souvenir est biaisé par les derniers orgasmes éjaculatoires à deux, post orgasme prostatique et avec masseur (Super-T). Malheureusement la baisse d’énergie est trop importante lors d’une éjaculation et cela me dérange profondément, d’où la démarche que j’ai engagée et dont je parle plus haut.

J’aime bien l’image des feux d’artifices. Un orgasme éjaculatoire classique c’est pour moi comme une petite fusée que tout le monde peut acheter. Elle fera plus ou moins de bruits en explosant mais peu de lumière, pendant peu de temps. À la différence d’un orgasme prostatique qui ressemblerait plus à un grand feu d’artifice et qui demande plus d’investissement. Lorsque la fusée explose, elle illumine longtemps le ciel de mille scintillements et avant qu’elle ne s’éteigne la suivante vient exploser et ainsi de suite jusqu’à plus soif ou épuisement.

Comment ta femme vit-elle ces torrents orgasmiques, leur intensité, leur répétition et les effets qu’ils ont sur toi (gémissements, cris, convulsions, apnées, rires, pleurs, excitation… ) ? Comment reçoit-elle toutes ces explosions d’énergie sexuelle brute ? Est-ce que l’intensité de cette expérience la motive dans sa volonté de transformation ou est-ce qu’elle lui fait encore peur ?

Ma femme vit comme un immense cadeau les niveaux de jouissances auquel j’accède dans ses bras. Elle est heureuse, heureuse de réussir à me faire jouir de la sorte, pas du tout apeurée de mes réactions, convulsions ou autre. Elle recueille mes gémissements et cris de plaisir au fond d’elle-même et ils nourrissent sa propre excitation. Je n’ai presque plus aucune retenue dans l’expression de ma jouissance, que ce soit dans les mouvements de mon corps ou dans mes cris.
Ces explosions d’énergie sexuelle brute nourrissent sa propre énergie sexuelle. Nos deux énergies résonnent de concert et s’amplifient mutuellement, un flux circule durablement entre nous. Cette intensité ne lui fait absolument pas peur et clairement la motive dans son cheminement. Par contre cela génère chez elle un petit sentiment d’inégalité. Elle se demande si elle sera capable d’atteindre un jour de tels niveaux de plaisirs alors qu’elle n’a pas de prostate. Malgré le fait qu’elle soit un peu sceptique elle est fermement engagée dans son propre cheminement et s’ouvre toujours à plus de sensations. Un forum d’échange tel que celui-ci lui serait bénéfique, mais elle n’en a pas trouvé pour l’instant (en rédigeant ce texte je constate qu’il existe quelques fils sur ce forum à ce propos et je vais lui en parler).