#36855
bzo
Participant

je sens bien que cette expérience t’a fortement marqué
et je le comprends, oh combien,
tant qu’on n’a pas vécu cela, on ne peut pas s’imaginer ce que c’est,
on croit que ceux qui le relatent, exagèrent,
comment pourrait-ils imaginer ce qui parait impossible?
dans des livres ou des films de science-fiction, on a des histoires de ce genre,
des gens qui changent de corps, comme de chemise
mais là on est dans la réalité
et pourtant on peut un tour de magie sexuelle comparable, ponctuellement dans le temps

vivre son corps au féminin,
enfin plutôt, vivre l’androgynie de son corps, de tout son être,
même si le pôle féminin occupe dans ces moments-là, 90 à 95% de la place,
toi-même, tu as bien insisté dans ton récit au-dessus sur le pôle masculin,
aussi à l’oeuvre en toi

Étant en couple je réalise à quel point cela peut jouer et freiner ces séances si particulières.

c’est toi qui m’a fait réaliser à quel point, oui,
c’est une voie qui nécessite de la solitude, de l’isolement, pour pouvoir être creusée

même si je suis persuadé que cela peut après être vécu à deux, dans un couple
mais dans des rapports si particuliers,
sans doute tellement hors des normes,
que cela concerne peu de gens

chercher à se connecter à sa partenaire, avec tout le féminin en nous, pour voler de concert,
est très certainement possible,
cela sous-entend sans doute, d’autres types de rapport, sans le sexe en érection,
enfin plutôt, sans pénétration
mais avec les parties génitales participant pleinement,
de la même façon que chez moi durant mes séances,
elles contribuent massivement, magnifiquement, bien plus que si je faisais l’amour classiquement,
j’entre en érection, je finis par éjaculer
mais je n’ai plus aucun plaisir d’homme, rien des sensations habituelles
accompagnant le sexe en érection qui s’échauffe de plus en plus,
c’est quelque chose de totalement différent désormais

je sais que c’est possible
mais je ne peux pas aller beaucoup plus loin dans les explications
car n’ayant aucune expérience concrète dans le domaine
mais je sens au fond de moi que c’est possible,
mes tripes me le disent