#37235
bzo
Participant

j’ai déjà évoqué en long et en large les ondes prostatiques et les ondes génitales,
leur dialogue riche, constant, la base de ma pratique
je vais maintenant aborder comment vivre en mode yin des ondes anales,
pour que dans le bassin,
la synergie de vibrations soit explosive, débordante, en sursaturation plus ou moins longuement

les ondes anales peuvent apporter énormément ponctuellement,
ceux qui me lisent, savent que quand je fais allusion en langage imagé, à l’orifice anal,
je l’appelle l’anus-pussy, ce n’est pas gratuit bien sûr dans mon esprit,
c’est assez évocateur en soi, il me semble, cela veut bien dire ce que cela veut dire,
de ce que l’on ressent en mode yin, quand les doigts s’y aventurent,
cependant il y a quelques règles de base à respecter,
oh pas grand chose, ce sera assimilé très facilement en son temps

car les actions dans lesquelles nous nous sommes engagés
lors de nos expérimentations, notre apprentissage,
si les sensations sont présentes au rendez-vous, riche, répétable à l’envi,
le corps n’a aucun problème à les adopter, à les assimiler,
dites-vous bien cela, si le corps l’accepte,
si le corps parvient finalement à le faire à votre place,
que vous ne devez plus y réfléchir, que cela fonctionne comme tout seul, en pilotage automatique,
c’est que c’est bon, c’est que c’est une bonne technique
mais si vous devez constamment intervenir avec votre intellect, votre moi pensant,
pour effectuer un quelconque enchaînement d’actions,
si vous devez à chaque fois vous couper de vos instincts,
de l’élan primaire du désir de plus en plus éveillé en vous,
alors vous devez drastiquement remettre en question cette ou ces action(s),
seul ce que le corps peut adopter, peut s’en servir tout seul, va dans la bonne voie,
la voie d’un acte sexuel avec soi-même
où tous nos instincts, notre ardeur et notre tendresse, sont libérés,
où notre désir est roi,
où le yin coule à flots comme un fleuve tantôt majestueux, tantôt turbulent et sauvage,
enfin, dans ma manière de pratiquer, cela va de soi,
je ne prétends pas à autre chose
que d’essayer de décrire avec autant de précision que possible, ma façon de pratiquer

je disais donc, quelques règles de base à respecter dans l’exploration anale en mode yin
mais vraiment pas grand chose
on n’y va pas comme en mode yang avec des va et vient des doigts ou d’un godemiché
cherchant à reproduire un sexe en érection pénétrant,
pour cela en mode yin, nous avons les contractions imbibées des ondes prostatiques,
en ayant dit cela, tout peut quasiment se déduire de ce qu’il faut faire,
il faut que les doigts qui farfouillent, qui frottent, qui s’avancent en profondeur,
essaient toujours de faire la connexion avec les contractions,
qu’un dialogue intime s’établisse donc entre la prostate par l’intermédiaire de celles-ci
et l’anus par l’intermédiaire des doigts qui s’y aventurent

en d’autres mots,
les doigts et les contractions cherchent à se rejoindre constamment,
cherchent constamment à coopérer, à s’unir,
pour former la sensation d’une entité unique,
un tout formé de chair et de nerfs contractés, baignant dans les vibrations de la prostate
et des mouvements des doigts frottant, pressant, la muqueuse du rectum, éveillant des ondes anales
s’enfonçant toujours plus en avant dans l’orifice sombre, de plus en plus labyrinthique et moelleux à souhait

tout cela va finir par être ressenti comme un ensemble pénétrant,
un seul objet vivant, sublime corps étranger à la forme mouvante,
émettant un mix irrésistible d’ondes prostatiques et d’ondes anales, dans nos entrailles,
là encore le bassin danse, les cuisses dansent,
les ondes des génitaux sont le bienvenu aussi,
avec les frottements et les pressions habituelles sur les couilles, le sexe,
ce sont des moments très puissants, très riches
quand les trois types d’ondes possibles dans notre bassin, anales, prostatiques et génitales,
courent ensemble, se répandent ensemble, s’entremêlent ensemble, dans notre corps

cependant vous le constaterez sans doute vous-même assez rapidement,
il ne faut pas en abuser, c’est presque trop riche, trop lourd à digérer quelque part
et puis il y a la main qui explore la cavité anale
qui se contorsionne pas mal pour aller derrière,
qui n’est plus libre de courir sur le reste de notre corps comme un oiseau de branche en branche

personnellement je vis des moments très intenses ainsi ponctuellement
mais j’effectue en général des injections brèves, assez brèves disons,
cela peut s’attarder bien sûr, il faut le faire comme on le sent
mais le duo ondes prostatiques-ondes génitales, sans les ondes anales,
est quand même beaucoup plus fréquent dans ma pratique
que le trio ou même le duo ondes anales-ondes prostatiques qui sont comme de l’artillerie lourde
manque définitivement de légèreté et de finesse, tout de même,
cependant encore une fois, c’est sacrément bon par moments, l’artillerie lourde,
il ne faut surtout pas s’en priver

les attentifs constateront que dans tout ce que je décris ici depuis le début,
c’est toujours un dialogue entre la prostate et les génitaux,
la prostate et l’anus
ou encore la prostate, l’anus et les génitaux,
la prostate étant donc plus ou moins présente constamment tout le long d’une séance,
celle avec qui le dialogue s’établit en priorité,
la raison est fort simple, une fois qu’elle est bien éveillée, généreuse en vibrations,
c’est avec elle que le contact s’établit le plus facilement,
c’est elle qui est invoquée le plus aisément,
qui s’accommode le plus de toutes les situations, prête à rester même comme au second plan,
laissant la vedette à d’autres,
même si dans les faits, c’est grâce à elle que tout cela est possible