La question en deux mots que vous nous posez, après tant de bonheur orgasmique pendant vos sessions, concerne de nombreux aspects de notre pratique du massage prostatique :
A) D’un point de vue technique l’expérience d’un apprentissage, d’une progression, d’une évolution voire d’une transformation. Jusqu’où ?
B) D’un point de vue quantitatif l’intensité, la durée, la répétition d’un événement. Jusqu’où ?
C) D’un point de vue physiologique la découverte de réactions inconnues à des stimulations nouvelles, le développement de ces réactions. Jusqu’où ?
D) D’un point de vue relationnel la compréhension de l’expérience de la jouissance féminine et de ses orgasmes. Jusqu’où ?
E) D’un point de vue moral la levée de certains tabous de notre société moderne occidentale. Jusqu’où ?
F) D’un point de vue initiatique le développement de savoir faire nouveaux, d’un savoir être nouveau, d’un être nouveau. Jusqu’où ?
G) D’un point de vue spirituel la (re)découverte de vérités absentes de la représentation du monde dans notre société rationnelle moderne. Jusqu’où ?
H) … Jusqu’où ?
Pour toutes ces raisons la remarque que fait @bzo
le problème étant qu’il faut toujours essayer de progresser, d’explorer, si on ne le fait pas, on fait du surplace , aussi puissant et aussi intense le plaisir soit-il, avec les dangers d’instaurer une routine et que cela nous glisse peu à peu hors des mains sans même qu’on s’en rende compte
est importante et rejoint ce que disait @epicture
Le problème c’est que la progression concrète s’accompagne d’une évolution spirituelle indéniable, et il serait dommage de s’astreindre à ne pas en parler car cela permet d’aider ceux qui en témoigne, et ceux qui les lisent. Il y a une dimension spirituelle dans le sens ou la manière dont on se perçoit est fondamentale dans cette évolution. Il y a un jeu entre le mental et le corps qui se répondent et s’alimentent mutuellement. C’est à mon avis essentiel pour progresser. A mon avis, ceux qui ont eu la chance d’avoir rapidement des super O n’ont pas envie de s’arrêter là. Il y a autre chose, il y a plus, il y a différent, il y a mieux, toujours, et c’est ça qui est formidable.
Le plus difficile à comprendre, et c’est aussi un problème philosophique, c’est de se percevoir dans une dimension qui n’a ni début, ni fin, il n’y a que continuité. Ainsi, peu importe à quel stade de son cheminement on se trouve, on y est, c’est la seule chose qui compte, et on y est en mouvement.
L’important selon moi est de comprendre qu’il n’y a pas de point d’arrivée, mais un mouvement continu. En ce sens on est sur ce point assez proche de la « philosophie » des pratiques de méditation.
Si on reprend ma liste chaque item est une voie à explorer, dans l‘ordre ou le désordre selon nos aptitudes, nos aspirations et nos fantasmes, au-delà des seuls effets mécaniques du massage prostatique.
Bon cheminement @prostacool.