16 juin 2020 à 0 h 42 min #37745
Participant
ah si je pouvais rester ainsi pour l’éternité avec cette chaleur tellement suave,
tournoyant lentement partout en moi, nageant lentement partout en moi
des ravins s’ouvrent de-ci, de-là, sur toute ma longueur, sur toute ma profondeur,
de la soie dévale vertigineusement
je n’en finis pas d’onduler onctueusement,
je n’en finis pas d’être effleuré, frôlé, de tous les côtés
il fait tellement calme par ici malgré la tempête agitant ma chair,
un royaume portatif s’est déployé,
est devenu mon monde pour quelques instants